Africa-Press – Burundi. L’Arabie saoudite, l’Algérie ou encore l’Égypte et la Turquie… La liste d’États désirant rejoindre le groupe des BRICS s’allonge. Le Kremlin a levé le voile sur les délais de leur probable adhésion à l’union économique, qui ambitionne de combattre la suprématie du dollar via un système de paiement commun.
Le souhait de plusieurs pays d’adhérer au groupe des BRICS « démontre sa réputation internationale », a jugé auprès de RT le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
« Nous attendons la tenue du sommet des BRICS fin août. Le sujet de son élargissement sera à l’ordre du jour. Les participants […] le discuteront », a-t-il indiqué.
Le porte-parole de Vladimir Poutine a par ailleurs fait part de « certaines nuances », à savoir les possibles formats de l’adhésion.
Et de souligner que « la Russie [était] satisfaite de l’intérêt grandissant de la part de plus en plus de pays envers cette union ».
Qui veut la rejoindre?
Le groupe des BRICS contient actuellement cinq États, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Celle-ci, qui le préside actuellement, a déclaré qu’au moins 19 pays avaient exprimé leur intérêt.
Parmi les candidats potentiels à l’adhésion figurent des pays tels que l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Algérie et la Turquie.
En particulier, l’Algérie a déposé sa candidature officielle en novembre de l’année dernière. En décembre, le président Abdelmadjid Tebboune a dit espérer que son pays puisse rejoindre l’alliance en 2023.
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