Objectif 2 731 400 Enfants Vaccinés contre la Polio

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Objectif 2 731 400 Enfants Vaccinés contre la Polio
Objectif 2 731 400 Enfants Vaccinés contre la Polio

Africa-Press – Burundi. S’inscrivant dans la stratégie sanitaire des Burundais, notamment le Programme Elargi de Vaccination (PEV), alors que l’OMS avait proclamé en août 2020 la “disparition” de la poliomyélite du continent africain, conséquence de quatre années consécutives sans signalement et d’efforts massifs pour la vaccination des enfants.

Au Burundi, Dr. Nijimbere Olivier, Secrétaire Permanent au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, a annoncé lors d’une conférence de presse, le deuxième [1] volet de la campagne de riposte contre la poliomyélite, conjointement à la distribution de vitamine A et au traitement antiparasitaire à l’Albendazole, du 17 au 22 août 2023.

À l’échelle nationale, plus de 2 731 400 enfants âgés de zéro à sept ans seront ciblés par cette vaccination, mise en œuvre selon une approche porte-à-porte visant à toucher le plus grand nombre d’enfants possible.

Dans l’ensemble, les Burundais conservent une méfiance envers la politique sanitaire de leur pays, en raison des multiples conflits d’intérêts impliquant les acteurs du domaine médical et de leur lien étroit avec la GUAN [2], incluant l‘industrie pharmaceutique.

Le souci réside dans l’addition à cette profonde inquiétude des Barundi, accentuée par le fait que les groupes de pression de la communauté antinataliste occidentale sont souvent les instigateurs de telles campagnes de vaccination [3], particulièrement en Afrique. Cette mouvance, basée sur la conviction que la Terre est déjà surpeuplée, critique l’humanité pour la dégradation environnementale et la souffrance qu’elle engendre. Ils estiment injuste d’engendrer un nouvel individu humain. Alors que la population mondiale actuelle atteint 7,5 milliards, les prévisions scientifiques tablent sur 11,2 milliards d’ici 2100. Selon leur point de vue, l’accroissement démographique entraîne des répercussions dévastatrices sur l’écosystème, et ils préconisent une réduction du taux de natalité.

Pour les antinatalistes, il est préférable que chaque individu consacre ses ressources à aider ceux déjà présents sur Terre, plutôt que de mettre au monde de nouveaux êtres. Si quelqu’un souhaite avoir un enfant, l’adoption est considérée comme la voie la plus appropriée. Ainsi, la vaccination au Burundi est devenu une question de défense nationale et de sécurité publique.

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