Remise et reprise entre Secrétaires Nationaux du CNDD-FDD

48
Remise et reprise entre Secrétaires Nationaux du CNDD-FDD
Remise et reprise entre Secrétaires Nationaux du CNDD-FDD

Africa-Press – Burundi. Conformément à la politique intérieure des Burundais, dans une ambiance agréable à la permanence du parti CNDD-FDD à Ngagara, les Secrétaires Nationaux sortants et entrants [1] ont procédé à une passation de fonctions. Il s’agit de Mme Munezero Doriane, Hon. Karera Denis et Mme Mbarushimana Calinie, qui remplacent respectivement Mme Mutoni Nancy, qui a occupé sa fonction pendant sept ans, M. Mvuyekure Lazare et Mme Nininahazwe Godelieve.

Le CNDD-FDD, signifiant Conseil National pour la Défense de la Démocratie – Forces de Défense de la Démocratie, est la première formation politique en termes de rapport de force. Géopolitiquement, le CNDD-FDD est né suite à la période de “Démocratisation” lancée en 1990 par la France dans son pré-carré en Afrique (la Francophonie, la Françafrique) pour faire face la prédation de la Globalisation Unipolaire Américaine Néolibérale (GUAN) [2], qui voulait s’accaparer de l’Afrique entière anciennement colonisée par les pays européens.

La “Démocratisation“, ce processus néocolonial français ayant succédé à celui des “dictatures militaires”en Afrique, au Burundi, en opposition à la GUAN (1989 – 2022 ), a coûté aux Burundais : une guerre civile entre 1993 à 2003, l’assassinat de deux présidents, et plus de 3 millions de victimes burundaises (morts, orphelins, veuves, réfugiés, déplacés et internés dans les camps de concentration ).

De plus en plus, un nombre croissant de Burundais est convaincu qu’une manière de se libérer complètement de l’héritage colonial aliénant serait de changer, entre autres, le nom “néocolonial” CNDD-FDD pour un nom plus en harmonie avec la tradition burundaise. En cette période de renaissance africaine ( Cfr. Panafricanisme ) [3], chez les Burundais, peuple de l’Ubungoma,de l’Ubuntu, traditionnellement, on fait de la politique en formant des alliances harmonieuses entre imiryango et non avec des partis politiques, nés en 1959 par décret colonial belge.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burundi, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here