Africa-Press – Burundi. Lors d’une petite réunion et des échanges avec d’autres dirigeants africains sur le conflit prévalant à l’Est de la RDC, le chef de l’Etat kenyan, William Ruto les a exhortés à appuyer différents efforts menés pour rétablir la paix dans cette région et à financer les initiatives visant à mettre fin à la guerre.
Le président kenyan, Dr William Ruto a déclaré que les problèmes de l’Est du Congo ne seront pas résolus immédiatement, mais a fait savoir que les ressources sont nécessaires pour poursuivre le processus de résolution du conflit en RDC.
« Des ressources sont nécessaires pour soutenir des interventions intensives afin de répondre aux besoins humanitaires croissants », a-t-il fait remarquer.
Selon lui, le conflit a encore un long chemin à parcourir et tout le monde, y compris les voisins de la RDC, l’Union africaine, les Nations unies et d’autres organisations internationales, doivent travailler ensemble pour éviter une catastrophe humanitaire.
Le Kenya a envoyé plus de 900 soldats en novembre de l’année dernière, faisant partie des autres pays qui ont envoyé des soldats en RDC dans le cadre de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Ce déploiement a été approuvé par l’Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Mais il se pose un problème de financement de ces opérations, il est incertain.
En 2011, le Kenya a envoyé 4.660 soldats en Somalie pour combattre les Shebab afin de ramener la paix dans ce même pays, soit 3.760 soldats de moins que ceux envoyés en RDC.
Un autre pays, le Burundi a déjà envoyé ses soldats dans ce pays. Mais le Soudan du Sud devrait envoyer ses soldats. L’Ouganda et le Burundi ont tous deux signé des conventions militaires bilatérales avec la RDC, notamment pour surveiller les groupes armés depuis leurs territoires.
Le président Ruto a approuvé la poursuite des pourparlers de paix en République démocratique du Congo, mais a déclaré que seule la politique apportera une solution durable. Et de demander à d’autres parties prenantes d’aider avec des ressources pour rétablir la paix en RDC. Les forces militaires qui y sont envoyées sont payées par les pays contributeurs des troupes.
« Sans ces mesures audacieuses, notre région ne sera pas en mesure de faire face aux impacts négatifs », a-t-il déclaré, Ruto avertissant de l’impact sur les voisins.
Selon l’experte en matière de sécurité, Eunice, s’il y a un manque de fonds pour aider les soldats, ils pourraient ne pas être en mesure de répondre aux exigences du rétablissement de la paix. « Si l’argent pour soutenir ces forces fait défaut, les soldats pourraient ne pas être en mesure de mener l’opération contre les forces rebelles », note-t-elle.
Différents pourparlers et actions nécessitent de l’argent. La semaine dernière, le facilitateur de paix de l’EAC, l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta a appelé toutes les parties à soutenir ses efforts en appuyant les plans de dialogue et en adhérant à un cessez-le-feu.
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