États généraux du tourisme au Burundi : regard sur les défis et les solutions

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États généraux du tourisme au Burundi : regard sur les défis et les solutions
États généraux du tourisme au Burundi : regard sur les défis et les solutions

Africa-Press – Burundi. Le président de la République a pris part ce mardi 27 février aux États généraux du tourisme, un secteur à redynamiser selon lui. Divers acteurs ont échangé sur les opportunités que le Burundi offre.

Parmi les défis à relever il y a notamment la suppression du visa d’entrée au pays, le manque de professionnalisme dans ce secteur, la mauvaise qualité des infrastructures d’accueil, etc… des obstacles à lever afin de promouvoir le tourisme et stimuler l’économie nationale.

Le président de la république Evariste Ndayishimiye a souligné avec fermeté l’importance de la propreté pour attirer les touristes. Il a déploré le manque de culture de propreté chez certains Burundais, mettant en avant plusieurs exemples des endroits négligés dans la capitale économique, surtout le centre-ville où les déchets sont jetés un peu partout.

De plus, il a exprimé sa préoccupation quant à la méconnaissance de nombreux citadins burundais sur leur propre pays, les encourageant à explorer l’intérieur du pays pour découvrir ses richesses naturelles et culturelles.

Le chef de l’Etat a mis un accent sur la nécessité de mettre en place une stratégie touristique nationale appelant à plus d’investissement dans le tourisme pour stimuler l’économie du pays. Selon lui, il faut également valoriser les produits locaux tels que le café, le thé et les tambours pour attirer les visiteurs étrangers.

Au Burundi, il y a 250 lieux d’attractions touristiques, mais le problème est que ce sont les 125 seulement qui sont exploités, selon Olivier Suguru président de la Chambre fédérale du commerce et des industries du Burundi (CFCIB).

Le représentant du président de la Chambre sectorielle de l’hôtellerie et du tourisme du Burundi, Herman Ndayisaba a mis en avant la nature comme principale attraction touristique du Burundi en donnant des exemples comme les parcs de la Ruvubu et de la Rusizi, mais a regretté son manque de gestion adéquate par l’Office du tourisme.

A côté du manque d’infrastructures et du professionnalisme dans ce secteur, il y a également le coût élevé des billets d’avion en raison de taxes. L’administration publique ne favorise pas non plus les acteurs privés du secteur touristique, soulignent ces derniers.

« Il faut une collaboration entre les entreprises touristiques et les universités pour garantir le professionnalisme du personnel dans des formations continues », suggère Dr Jean Nshimirimana, recteur de l’université Martin Luther King.

Tous les intervenants ont montré l’importance de la suppression d’un visa d’entrée au pays pour attirer plus de touristes étrangers. Ils appellent le gouvernement, le secteur privé à unir leurs efforts pour libérer pleinement le potentiel touristique du pays et contribuer à son développement économique durable.

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