Africa-Press – CentrAfricaine. En Centrafrique, la fragile paix issue de l’accord signé à Bangui le 10 juillet dernier semble déjà menacée. Les ex-combattants du mouvement 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), officiellement dissous depuis un mois, affirment avoir été victimes d’attaques perpétrées par des mercenaires russes du groupe Wagner.
Dans une vidéo diffusée lundi 18 août, ces anciens rebelles dénoncent une « violation flagrante » du compromis négocié à N’Djamena en avril, et pointent la responsabilité du gouvernement, appelé à agir rapidement pour éviter une reprise des violences, précise RFI.
La dissolution des 3R, censée marquer une étape décisive vers la réconciliation, se heurte ainsi à de nouvelles tensions sur le terrain. Les ex-rebelles assurent avoir respecté leurs engagements, mais estiment que leur sécurité n’est pas garantie. Ils réclament des garanties de protection et la mise en œuvre effective des clauses de l’accord, notamment en matière de désarmement, démobilisation et réinsertion.
À Bangui, aucune réaction officielle pour l’instant. Cette dénonciation illustre toutefois la fragilité du processus de paix, dans un pays encore meurtri par des années de conflit et soumis à l’influence de forces extérieures.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press
