Les législatives partielles lancées sans grand enthousiasme…

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RCA : Les législatives partielles lancées sans grand enthousiasme…
RCA : Les législatives partielles lancées sans grand enthousiasme…

Africa-PressCentrAfricaine. Comme prévu par le décret portant convocation du corps électoral, les campagnes pour les législatives partielles étaient finalement lancées à Bangui et dans plusieurs parties du pays le dimanche 28 février. Seulement sans grand enthousiasme… La situation sécuritaire reste encore précaire dans plusieurs villes du pays, mais les électeurs sont convoqués pour le 14 Mars en vue du vote de premier tour ainsi que les législatives partielles.

Les campagnes qui ont été lancées hier se sont tenues dans la plus grande discrétion des mesures d’Etat d’urgence qui limitent les libertés publiques

. Jusque-là, aucune situation de violence n’est signalée ni dans la Ouaka où s’est dernièrement tenue une violente opposition militaire entre les rebelles et les forces loyalistes, encore moins dans l’Ouham-Pendé où la présence des groupes rebelles est toujours signalée aux abords de la grande ville.

Les candidats partis en campagne y sont allés sur fonds des promesses onusiennes et gouvernementales

. Le duo ONU-Gouvernement qui avait déjà rassuré sur le Plan Intégré de Sécurisation des Elections avant que les violences électorales n’éclatent en mi-décembre.

Cependant, les candidats sont toujours réticents, les campagnes sans enthousiasme sont surtout des signaux clairs envoyés aux acteurs par rapport à ce qui pourrait advenir lors des scrutins

. Pendant ce temps, certains concurrents lucides ont promis saisir la Cour Constitutionnelle afin de demander l’interruption de l’actuel processus qui est en violation grave des dispositions de la loi.

C’est le cas de Joseph BEDOUNGA, leader du MDREC ballotté au second tour dans sa circonscription. Les plaintes des candidats sauraient-elles avoir gain de cause ? Il n’y pas d’étonnement, mais on connait déjà la réponse. D’autant plus que tout le processus des derniers scrutins n’avait pas respecté les standards nationaux, régionaux ou internationaux des élections. Ceci bien entendu avec la bénédiction des juges de la Cour Constitutionnelle inféodés au régime.

 

 

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