Africa-Press – CentrAfricaine. Depuis quelques années, le basketball centrafricain connaît une régression en ce qui concerne les qualifications aux différents jeux continentaux et internationaux. Plusieurs manquements en sont la cause. Alors que peut-on faire pour redonner au basketball centrafricain ses lettres de noblesse ?
La République centrafricaine est l’une des grandes nations de basketball avec deux trophées continentaux « Yassitoungou », appelé par les centrafricains. Ce qui fait que le basketball centrafricain est aimé et respecté par certains pays africains et de la sous-région.
Mais depuis quelques années, cette renommée tend à la régression à cause de plusieurs manquements liés à la volonté politique vis-à-vis de cette discipline et l’absence des édifices sportifs adéquats pouvant favoriser la bonne pratique de cette discipline reine des centrafricains.
Pour redonner de la grandeur au basketball centrafricain, un nouveau bureau a été élu à l’issue d’une assemblée générale en 2021 pour diriger la fédération centrafricaine de basketball. Et ce bureau dirigé par Aimé Serge Singha-Bengba a fixé comme objectif, le retour du basketball centrafricain sur la scène internationale.
« le problème est d’abord lié à un manque de vision globale et de perspectives claires assignées aux différents acteurs qui interviennent dans la chaine de valeur du basket-ball centrafricain, d’où la nécessité de mettre en place un bureau fédéral ayant une vraie vision avec un plan d’action réaliste à mettre en œuvre. Notre vision consiste à redonner au basket-ball centrafricain sa grandeur et ses lettres de noblesse avec comme objectif ultime le retour de Yassitoungou en République Centrafricaine », a-t-il affirmé.
En Poursuivant, il a rappelé que pour atteindre cet objectif global il faut prévaloir la vulgarisation, la diffusion et la promotion du basket-ball sur toute l’étendue du territoire national sous-tendue par la recherche des talents et des grandes tailles.
Le renforcement des actions formatives en direction de tous les acteurs (entraineurs, joueurs et officiels techniques), l’amélioration de la qualité des championnats nationaux dans toutes les catégories, la construction des terrains de basket-ball dans tous les quartiers et dans toutes les villes de province, la réhabilitation des infrastructures existantes, la gestion orthodoxe et rationnelle des ressources humaines, financières et matérielles nécessaires au développement du basketball et l’organisation des états généraux du basketball centrafricain afin de renforcer la cohésion et de pacifier les relations entre ses différents acteurs.
Le basketball centrafricain connaît une régression alors qu’il est la discipline à avoir fait parler de la République centrafricaine dans le monde, d’où nécessité de le promouvoir afin de permettre aux multiples jeunes qui émergent de réaliser leurs rêves.
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