25 dossiers et 50 accusés attendus à la 1ère session criminelle 2023 de la Cour d’Appel de Bangui

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25 dossiers et 50 accusés attendus à la 1ère session criminelle 2023 de la Cour d’Appel de Bangui
25 dossiers et 50 accusés attendus à la 1ère session criminelle 2023 de la Cour d’Appel de Bangui

Africa-Press – CentrAfricaine. Au moins 50 accusés seront à la barre de la première session criminelle de cette année. L’annonce a été faite, ce mardi 24 janvier, par Jacques Ouakara, Procureur général près la Cour d’Appel de Bangui.

Après la dernière session criminelle de Bangui tenue du 07 novembre au 07 décembre 2022, la Cour d’appel se prépare à de nouveaux procès. Selon le parquet général, la prochaine session criminelle se tiendra du 06 février au 08 mars 2023. Avant cette session, l’audience de tirage au sort des jurés est prévue ce 27 janvier 2023.

Pour cette nouvelle session très attendue avec des dossiers comme celui de Juan Rémy Quignolot, un ressortissant français dont le procès a été reporté en 2023, 25 dossiers sont inscrits au rôle. Ainsi, au moins 50 accusés seront devant la barre.

Dossiers de viol et d’association de malfaiteurs

“Les séances des tirages au sort auront lieu le vendredi 27 janvier 2023. Après celles-ci, les audiences vont normalement commencer le 6 février pour prendre fin, sauf imprévu, le 8 mars prochain. Nous avons un peu plus de 50 accusés pour au moins 25 dossiers à évoquer durant cette session. Comme dans les sessions précédentes, il y a des dossiers de viol majoritairement, d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’armes et des munitions de guerre. Je crois qu’il y a quelques cas de vols à mains armées”, a précisé Jacques Ouakara, Procureur général près la cour d’Appel de Bangui.

Pour le procureur général, les témoins restent un élément clé dans la bonne marche de l’appareil judiciaire. Pour ce faire, il appelle à une bonne collaboration entre les témoins et les juges pour une bonne manifestation de la vérité.

Le dossier Quignolot inscrit au rôle

Pendant la dernière session criminelle de 2022, le dossier Quignolot n’avait pu être traité. Il a été reporté à trois reprises faute de la dégradation de l’état sanitaire de l’accusé. Poursuivi pour détention illégale d’armes et munitions de guerre, détention illégale d’armes et munitions de chasse et espionnage, le ressortissant français, arrêté le 10 mai 2021 à Bangui, devra se présenter à la barre. Pour le procureur général près la cour d’Appel de Bangui, ce dossier n’a rien d’exceptionnel.

“Je l’ai dit à plusieurs reprises. Je crois que le dossier Quignolot n’est pas un dossier spécial. Je l’avais dit et je le redis. La session va commencer, soyons patients. D’ici là, nous allons avoir une idée un peu plus précise là-dessus. Mais je crois que ce dossier n’est pas un dossier extraordinaire. C’est un dossier normal comme les autres. Nous allons avoir une idée précise à partir de l’audience des tirages au sort du 27 janvier” a conclu Jacques Ouakara.

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