Africa-Press – CentrAfricaine. Dans un contexte où la République centrafricaine aspire à tourner la page des conflits, un appel vibrant à la paix retentit aujourd’hui dans tout le pays, où les groupes armés doivent abonner les armes pour pouvoir bénéficier d’un avenir meilleur.
Des responsables communautaires, des leaders religieux et des représentants de la socié civile se sont unis au tour de la vision politique du Président Faustin Archange Touadera de la main tendue pour demander aux groupes armés de déposer les armes et de s’engager résolument dans un processus de réconciliation nationale et du développement.
Depuis plusieurs années, la RCA est marquée par des violences qui ont fragilisé son développement et divisé ses populations. Si des progrès ont été accomplis, les tensions persistent, nourries par des intérêts locaux et régionaux.
Or, les dernières discussions tenues à Bangui entre les différentes parties prenantes suite aux accords de N’Damena juin dernier, laissent entrevoir un espoir: un cessez-le-feu durable et l’amorce d’un dialogue inclusif.
D’après un leader religieux: « Aucune arme n’apporte la paix durable. C’est par la parole et l’engagement commun que nous bâtirons un avenir digne pour nos enfants. »
De nombreux jeunes, longtemps recrutés de force, réclament aujourd’hui des opportunités de formation et d’emploi afin de s’intégrer à la société civile et d’abandonner la logique des armes.
Les partenaires internationaux, notamment l’Union africaine et l’ONU, réaffirment leur soutien à la RCA. Ils encouragent les groupes armés à rejoindre les programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR). Ces initiatives visent à transformer les combattants d’hier en acteurs de paix et de développement.
Cet appel à la paix n’est pas seulement une demande morale. C’est une nécessité vitale pour permettre à la RCA de retrouver stabilité et prospérité. Comme le résume une habitante de Bangui. « Nous voulons voir nos enfants aller à l’école, pas à la guerre.», lance cette ménagère habitant le 3ème arrondissement de Bangui.
La route sera longue, mais chaque pas vers le dépôt des armes est une pierre posée sur le chemin de la paix. L’avenir de la RCA dépend de cet engagement collectif.
Source: Ndjoni Sango
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