Conflits et Cohabitation : L’Écho de Boali Face à la Transhumance

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Conflits et Cohabitation : L’Écho de Boali Face à la Transhumance
Conflits et Cohabitation : L’Écho de Boali Face à la Transhumance

Africa-Press – CentrAfricaine.
“Pourquoi ce conflit perdure-t-il ?” C’est la question qui résonne dans l’air chargé de tension de Boali, chef-lieu de l’ombéland Poco, où les incidents liés à la transhumance alimentent les frictions entre éleveurs et agriculteurs. La petite localité de Lambi est devenue le théâtre de dévastations de champs et de vols de bétail, illustrant parfaitement la complexité des relations entre les communautés.
Abakar Ahamat, un éleveur local, témoigne des défis quotidiens: “Les gens nous volent les moutons et quand il s’agit de conduire les troupeaux à se désaltérer, certains refusent l’accès à la rivière, disant qu’elle est réservée aux personnes, pas aux animaux”. Face à des accusations de dévastation de champs, Abakar Ahamat préfère régler les conflits à l’amiable, évitant ainsi les escalades.

À l’opposé, les agriculteurs accusent les éleveurs d’être les instigateurs de ces incidents. Éric, chef du village Manjou, dépeint une réalité où les éleveurs exploitent l’absence des propriétaires pour laisser leurs bêtes pâturer librement dans les champs, causant des dégâts considérables.
“Ils préfèrent payer quelques milliers de francs plutôt que de respecter nos terres”, déplore-t-il.

La situation à Boali, avec ses défis et ses espoirs, symbolise les efforts de toute une communauté pour surmonter les préjugés et travailler ensemble vers une coexistence pacifique. Les témoignages des habitants de Lambi offrent une fenêtre sur la réalité complexe de ceux qui vivent au quotidien les épreuves de la transhumance, mais aussi sur leur volonté indéniable de trouver une harmonie durable.

Source: Corbeau News

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