Africa-Press – CentrAfricaine. Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) accuse Bangui d’instrumentaliser des groupes armés et menace de riposter contre toute agression.
Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) a publié un communiqué depuis Mouka dénonçant vigoureusement les récentes stratégies du gouvernement centrafricain dans ses négociations avec les groupes armés.
Le FPRC, dirigé par l’ancien ministre d’État Nouredine Adam, accuse directement le gouvernement et ses alliés de mettre en œuvre des “manœuvres sournoises et machiavéliques” visant à “instrumentaliser certains groupes à des fins de division.”
Selon l’organisation, cette stratégie a pour objectif “d’affaiblir tous ceux qui maintiennent une position claire et ferme en faveur de la souveraineté nationale et de la dignité du peuple centrafricain”.
Par ailleurs, le mouvement lance un appel solennel à ses “anciens compagnons de lutte”: “ne cédez pas à la tentation et refusez de vous engager dans une aventure qui trahirait les idéaux que nous avons portés ensemble, au prix de lourds sacrifices“.
Plus fermement, le FPRC “se réserve le droit légitime de riposte en cas d’agression” tout en alertant la communauté internationale et la MINUSCA sur les “conséquences potentiellement tragiques des actes actuellement en préparation.”
L’organisation évoque des parallèles avec “de sombres épisodes de notre histoire régionale”, sans préciser davantage.
Malgré ces tensions, le FPRC maintient sa “disponibilité pour un véritable processus de paix, juste, inclusif et sincère, impliquant toutes les forces vives de la nation” pour “une sortie durable de la crise dans laquelle est plongée la RCA depuis des décennies.”
Ce positionnement intervient alors que plusieurs groupes armés ont récemment signé des accords avec les autorités de Bangui, créant des divisions au sein des mouvements d’opposition armée.
Source: Corbeau News Centrafrique
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