Africa-Press – CentrAfricaine. Les rumeurs de l’assassinat de l’ancien ministre Armel Sayo continue de dominer l’actualité en République centrafricaine. Dans ce contexte, l’ancien député Jean-Pierre Mara de Mala a publié une déclaration qui détourne l’attention des polémiques sécuritaires vers les questions de fond du développement national.
L’ex-parlementaire dresse un bilan critique de la période récente. Depuis 2022, observe-t-il, le discours public se concentre sur les assassinats, les tueries et les activités des groupes armés. Les spéculations autour d’un éventuel troisième mandat présidentiel et les débats sur le maintien au pouvoir de Faustin-Archange Touadera monopolisent les discussions politiques.
Jean-Pierre Mara oppose à cette actualité une série de questions concrètes sur l’action gouvernementale. Il s’interroge sur le nombre d’emplois civils créés dans le secteur formel, susceptibles de générer des recettes fiscales pour l’État. L’ancien député questionne également les mesures d’accompagnement des entreprises par les autorités publiques.
L’ex-parlementaire s’intéresse aussi aux investissements publics dans l’éducation. Quand l’État construira-t-il de nouveaux collèges? Cette préoccupation touche aux besoins éducatifs dans de nombreuses régions du pays, où les infrastructures scolaires restent insuffisantes.
Jean-Pierre Mara élargit son questionnement aux zones rurales. Les commerçants de l’arrière-pays attendent toujours des subventions gouvernementales. Cette situation témoigne des inégalités territoriales et des difficultés d’accès au financement dans les régions reculées.
La critique porte aussi sur l’accompagnement des acteurs économiques ruraux. Jean-Pierre Mara évoque la situation des commerçants de l’arrière-pays qui, selon lui, devraient bénéficier de subventions gouvernementales. Cette question touche aux inégalités territoriales et aux difficultés d’accès au crédit dans les zones reculées.
L’ex-parlementaire fixe ses conditions pour reconnaître l’efficacité présidentielle. Seules des avancées concrètes en matière de développement économique et social lui permettront d’évaluer positivement l’action de Faustin-Archange Touadera. Pour Jean-Pierre Mara, les tragédies comme l’assassinat d’Armel Sayo ne changent rien aux défis structurels du pays.
Jean-Pierre Mara conditionne sa reconnaissance de l’efficacité présidentielle à des avancées dans ces domaines. Pour lui, les résultats tangibles en matière de développement économique et social constituent le véritable baromètre de l’action gouvernementale. Il considère que les événements tragiques comme l’assassinat d’Armel Sayo, aussi graves soient-ils, ne modifient pas fondamentalement les défis structurels du pays.
Cette prise de position s’inscrit dans un débat plus large sur les priorités nationales. Elle témoigne d’une attente forte de résultats concrets de la part d’une partie de la classe politique, au-delà des enjeux sécuritaires qui dominent l’agenda gouvernemental….
Source: Corbeau News Centrafrique
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