Mahamat Saïd plaide non coupable devant la CPI

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Mahamat Saïd plaide non coupable devant la CPI
Mahamat Saïd plaide non coupable devant la CPI

Africa-Press – CentrAfricaine. A la barre devant les juges de la cour pénale internationale (CPI), l’ancien chef de la coalition rebelle Seleka qui a pris le pouvoir en 2013 en Centrafrique, Mahamat Saïd Abdel Kani, plaide non coupable sur les faits qui lui sont reprochés.

«Je plaide non coupable sur toutes les accusations qui sont formulées contre moi », réplique l’accusé Mahamat Saïd Abdel Kani à la question de la présidente de la cour pénale internationale, Judge Miatta Samba, sur la reconnaissance des charges qui lui sont reprochées.

Alors que son procès vient de se déroule ce lundi dans la salle d’audience de la CPI à la Haye, l’accusé rejette les accusations du procureur de la cour. Mahamat Saïd Abdel Kani est suspecté de crimes contre l’humanité, crimes de guerre commis quand il était Directeur de l’Office central de répression du banditisme (OCRB) à Bangui entre le 12 avril et le 30 août 2013. Il a opéré durant cette époque sous Nourredine Adam, alors ministre de la sécurité publique.

Le procès est retransmis en direct à Bangui par le bureau de la cour pénale internationale. Les victimes des ex-rebelles de la Seleka voient déjà un début de l’espoir à travers la tenue du procès de Mahamat Saïd Abdel Kani.
« Nous pensons que le déroulement de ce procès témoigne qu’il y a un travail sérieux en matière de la justice. Nous les victimes, c’est le début de l’espoir d’une justice par rapport aux atrocités que nous avons subi de la part des rebelles de la Seleka », déclare Evodie Ndémandé, représentante des victimes de l’accusé Mahamat Saïd Abdel Kani.

Le procès de Saïd est histoire dans l’historique des chefs rebelles de l’ex Seleka en Centrafrique, du point du représentant du bureau de la Cour à Bangui.

« Aujourd’hui, nous sommes témoins de l’incarnation de ce que l’histoire a mis en place en Centrafrique. Nous vivons un moment historique unique non seulement à l’échelle du pays mais aussi à l’échelle mondiale », déclare Mike Cole, à l’ouverture du procès.

Après avoir retenu des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à son encontre, la cour pénale internationale renvoie le dossier de l’accusé Mahamat Saïd Abdel Kani, en jugement dont le procès se poursuit.

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