Africa-Press – CentrAfricaine. Bossangoa est l’une des villes de la République centrafricaine, secouée par les conflits militaro-politiques. Aujourd’hui, elle retrouve peu à peu sa stabilité grâce aux efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires au développement. Ce retour de la stabilité a rassuré les populations comme a témoigné Pierre Denamnguéré, maire de Bossangoa, lors d’un voyage de presse effectué par la rédaction de Ndjoni Sango avec la MINUSCA dans ladite localité.
Après plusieurs années de psychose et frayeur dues aux violences provoquées par les crises militaro-politiques en Centrafrique, la ville de Bossangoa reprend progressivement son ambiance d’antan. Cela s’explique par la libre circulation des personnes et des biens et également la quiétude des populations à vaquer librement à leurs activités champêtres.
Une quiétude témoignée par Pierre Denamnguéré, maire de la ville de Bossangoa en ces termes: « Bossangoa est en paix en ce moment contrairement aux années précédentes. Cela grâce au retour de l’autorité de l’Etat avec le déploiement des FDS et leurs alliés mais également à la présence constante de la MINUSCA qui à travers ces forces, maximise les patrouilles dans les villes et appuie le gouvernement à travers la réhabilitation des bâtiments administratifs. Bien qu’il y a des menaces dans certaines communes, mais nous affirmons que ce sont des bandits qui ont faim, qui braquent les populations à leur retour des champs, à cela, nous demandons aux autorités sécuritaires d’en faire une attention particulière et aux groupes réfractaires, de revenir dans le processus de paix », a-t-il affirmé.
Si la paix revient, il faut que les populations vivent des différentes activités champêtres auxquelles elles sont habituées, or plusieurs individus se plaignent de l’absence des graines de coton, une culture phare de ladite localité. Pour cela, le premier citoyen de la ville de Bossangoa appelle le gouvernement à l’aide:
« A l’époque, la principale activité avec de revenus énormes était la culture de coton. Mais arriver à un temps, les coton-culteurs connaissent plusieurs mois d’arriéré de leurs frais. Ce qui ne leur a pas permis non seulement d’acheter des graines mais également de subvenir aux besoins de leurs familles. Donc je demande au gouvernement et aux partenaires au développement de penser à fournir les populations à ces différentes graines afin qu’elles puissent reprendre leurs activités comme avant, car Bossangoa est une ville cotonnière », a rajouté Pierre Denamnguéré.
Ce témoignage du retour de la stabilité à Bossangoa intervient au moment où plusieurs bâtiments administratifs détruits pendant les crises, sont réhabilités et que les agents de l’Etat qui jadis, quittaient la localité ont repris services même si quelques menaces des groupes armés persistent dans certaines villes de l’Ouham.
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