Nouvelle attaque meurtrière contre un poste des FACA à la frontière tchado-centrafricaine

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Nouvelle attaque meurtrière contre un poste des FACA à la frontière tchado-centrafricaine
Nouvelle attaque meurtrière contre un poste des FACA à la frontière tchado-centrafricaine

Africa-Press – CentrAfricaine. Les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement Fondamentale (CPC-F) ont mené une attaque à l’aube ce mardi contre un poste avancé des Forces Armées Centrafricaines (FACA) au village de Petit-Bouar, près de la frontière tchado-centrafricaine. Cette offensive survient dans un contexte de tensions croissantes dans la région.

Selon nos informations, l’assaut a débuté vers 5 heures du matin. Les hommes armés, sous le commandement du général rebelle Mahamat Garga, ont pris pour cible la position militaire située à proximité du village Ndembo, à 70 kilomètres de Markounda. Le bilan provisoire s’établit à au moins deux soldats FACA tués. L’attaque a également entraîné la perte de matériels militaires et provoqué la dispersion des soldats survivants dans la brousse environnante.

Cette nouvelle offensive démontre la capacité persistante des groupes rebelles à déstabiliser les zones frontalières stratégiques. “Les assaillants semblaient bien informés des positions et des mouvements de nos troupes”, indique une source militaire sous couvert d’anonymat.

La situation sécuritaire dans la région se dégrade depuis plusieurs semaines. La semaine dernière, les mêmes éléments de la CPC-F avaient déjà détruit un poste avancé des soldats FACA à Farazala, dans l’Ouham-Fafa, témoignant d’une stratégie coordonnée visant à affaiblir la présence des forces gouvernementales dans le secteur.

Dans un mouvement qui paraît synchronisé, un autre groupe de la CPC-F avait frappé le 6 novembre un avant-poste des FACA à 12 kilomètres de Nzako, dans la préfecture du Mbomou. Cette attaque avait coûté la vie à un adjudant-chef, qui occupait le poste d’adjoint au commandement du détachement local.

Cette succession d’assauts rebelles pose des questions sur la capacité des FACA à sécuriser efficacement les zones qu’ils occupent, malgré l’appui des partenaires internationaux. Les populations locales, prises entre les affrontements, expriment leur inquiétude croissante. “Nous vivons dans la peur permanente”, témoigne un habitant de Petit-Bouar, qui préfère garder l’anonymat. “Les attaques se multiplient et nous ne nous sentons plus en sécurité”.

Source: Corbeau News Centrafrique

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