Africa-Press – CentrAfricaine. La première comparution de Maxime Jeoffroy Mokom Gawaka a lieu ce mardi 22 mars à la Haye dans la salle d’audience I de la Cour pénale internationale (CPI) devant la chambre préliminaire II.
Arrêté et remis à la Cour pénale internationale par les autorités de la République du Tchad en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI délivré sous scellés le 10 décembre 2018, le désormais ex chef Antibalaka doit comparaitre ce lundi. Selon la CPI, il est suspecté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui auraient été commis à Bangui et dans les autres localités de la République centrafricaine entre au moins le 5 décembre 2013 et au moins décembre 2014.
Au cours de cette audience de première comparution, les juges vérifient l’identité du suspect et la langue dans laquelle il pourra suivre les procédures. Le suspect doit être informé lors de cette audience des charges portées à son encontre et de ses droits en vertu du Statut de Rome.
La Chambre préliminaire II est composée de juge Rosario Salvatore Aitala (juge président, le juge Antoine Kesia-Mbe Mindua et la juge Tomoko Akane.
Ancien coordonnateur militaire d’un groupe de miliciens anti-balaka en République centrafricaine, Maxime Mokom a été transféré le 14 mars 2022 depuis Tchad où il a été arrêté. Il avait fui au Tchad après avoir été membre d’une coalition rebelle qui a tenté en vain de prendre le pouvoir en 2020.
Il est à rappeler que les crimes pour lesquels il est traduit en justice, sont à l’origine du mandat d’arrêt de la CPI émis contre lui en 2018.
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