Rebelles UPC Interceptent Convoi MINUSCA à Kémbé

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Rebelles UPC Interceptent Convoi MINUSCA à Kémbé
Rebelles UPC Interceptent Convoi MINUSCA à Kémbé

Africa-Press – CentrAfricaine.
La récente prise d’otages de chauffeurs de la MINUSCA par les forces de l’Union pour la Paix en Centrafrique révèle les limites de l’accord de N’Djamena et questionne l’efficacité du processus de stabilisation en cours.

En effet, à Kémbé, les rebelles de l’UPC ont de nouveau frappé. Ils ont attaqué un convoi de la MINUSCA, enlevant les dix chauffeurs avant leur libération.

Dans la préfecture de la Basse-Kotto, en Centrafrique, dont le chef-lieu est Mobaye, un incident s’est produit le 30 mai 2025. Ce jour-là, à Kémbé, des membres de l’Union pour la Paix en Centrafrique, plus connue sous le nom d’UPC, ont stoppé un convoi de dix camions appartenant à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique, la MINUSCA. L’événement s’est déroulé au pont de la chute de Kémbé, un passage clé pour les déplacements dans cette région. Après leur enlèvement, les rebelles ont emmené les dix chauffeurs des camions à environ un kilomètre dans la brousse, vers 9 heures du matin.

La situation a duré plusieurs heures, avec des discussions intenses pour obtenir la libération des otages. En début d’après-midi, un général de l’UPC est arrivé sur place. Il a envoyé ses hommes récupérer les chauffeurs pour les ramener près des camions. Vers 15 heures, les dix personnes ont retrouvé leurs véhicules. Le général a parlé avec eux pendant une trentaine de minutes, dans un échange dont le contenu reste inconnu. Ensuite, les chauffeurs ont pu reprendre la route vers Pombolo, une localité située à 17 kilomètres de Kémbé, où se trouve une base de la MINUSCA avec un contingent marocain.

Rappelons le, la Centrafrique traverse une période difficile depuis des années, avec des violences entre groupes armés et une paix fragile. L’UPC, dirigée par Ali Darassa, fait partie des signataires de l’accord de N’Djamena, conclu le 19 avril 2025 au Tchad. Ce texte, négocié entre le gouvernement centrafricain et des groupes armés comme le 3R et l’UPC, vise à ramener la stabilité. Pourtant, sur le terrain, des incidents comme celui de Kémbé montrent que des tensions persistent. La préfecture de la Basse-Kotto, dans le sud-est du pays, reste une zone où la sécurité est précaire, avec des routes souvent peu sûres et des défis pour les forces de la MINUSCA.

Source: Corbeau News Centrafrique

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