Africa-Press – CentrAfricaine. « C’est nous qui avons détruit ! Logiquement, nous n’avons pas à nous plaindre ! », déclare Bissekoin, accusant la jeunesse centrafricaine d’avoir causé ces dégâts durant la crise de 2013.
Victor Bissekoin, gouverneur du Haut-Oubangui, a le culot de pointer la jeunesse du doigt. Huit mois après sa nomination, il a fait une tournée du travail à Mobaye et Alindao, où les bâtiments administratifs sont des carcasses vides. Pas de bureaux, pas de chaises, pas de dignité pour les fonctionnaires. Lui-même, le grand gouverneur, n’a pas de bureau, mais il ose dire: « Ce n’est pas une raison de ne pas travailler ». Pathétique. C’est ça, leur vision? Gouverner dans la poussière pendant que le peuple souffre?
« C’est nous, les Centrafricains, qui avons péché », ajoute-t-il, comme un quelqu’un qui souffre, accusant au passage la jeunesse d’avoir saccagé les infrastructures lors des crises de 2013. Et alors? Où est la solution, gouverneur? Où est l’État, qui regarde ailleurs pendant que les services publics s’effondrent? Bissekoin se défile, marmonnant que « le chef de l’État se cassent en deux » pour reconstruire notre pays. Vraiment?Des mots pathétiques. Pas un plan, pas un franc, pas un chantier. Juste des excuses et des leçons de morale qui puent l’hypocrisie.
Pendant ce temps, le régime dilapide des milliards pour le groupe russe Wagner, paye des mercenaires à prix d’or, mais pleure misère quand il s’agit de bâtir un bureau. C’est ça, leur priorité? Laisser Mobaye et Alindao sans administration, sans services, sans avenir? Les fonctionnaires s’entassent dans des locaux pourris, les dossiers moisissent, les habitants galèrent pour un papier. Et Bissekoin, au lieu de cogner du poing, de hurler contre Bangui, accuse le peuple. « Logiquement, nous n’avons pas à nous plaindre », ose-t-il. Malade. C’est lui qui est malade, à défendre un système qui abandonne son peuple.
Le président, cet « artisan » qu’il vénère, promet des routes, des écoles, mais où sont les actes? Des années de crises, oui, mais qui laisse les bâtiments en ruines? Qui ferme les yeux pendant que l’argent du pays file ailleurs? Bissekoin, pantin docile, répète la propagande: l’État fait ce qu’il peut. Faux. L’État trahit. Il trahit les fonctionnaires, les habitants, la jeunesse qu’il accuse. Dire « c’est notre faute » alors que le régime gaspille, c’est cracher au visage de ceux qui survivent dans la misère.
Cette tournée n’était qu’une comédie. Bissekoin voit les décombres, entend les plaintes, mais choisit de blâmer au lieu d’agir. Pourquoi pas un calendrier de reconstruction? Pourquoi pas un appel aux partenaires? Rien. Juste des accusations minables pour masquer un régime incapable.
Source: Corbeau News Centrafrique
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