une demande d’agrément de nomination de Madame Marie-Madeleine KOUET comme ambassadrice en France refusée.

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une demande d’agrément de nomination de Madame Marie-Madeleine KOUET comme ambassadrice en France refusée.
une demande d’agrément de nomination de Madame Marie-Madeleine KOUET comme ambassadrice en France refusée.

Africa-Press – CentrAfricaine. La demande d’agrément, pour la nomination de Madame Marie-Madeleine KOUET, née HOORNAERT, ancienne présidente de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), soupçonnée fortement par l’opposition démocratique d’être à l’origine du trucage massif des élections en faveur du Président Touadera en 2020, comme Ambassadrice de la République centrafricaine en France par le chef de l’État Faustin Archange Touadera a été refusée.

D’après nos informations, les autorités françaises ont refusé, par note verbale, la demande d’agrément initiée par le ministère des Affaires étrangères de la République centrafricaine pour la nomination de Madame Marie-Madeleine KOUET née HOORNAERT au poste d’ambassadeur de la RCA à Paris. On ignore les raisons évoquées par Paris, mais une source proche du dossier parle d’une suite logique de la dégradation avancée des relations diplomatiques actuelles entre Paris et Bangui qui serait à l’origine.

Pour certains diplomates africains en poste à Bangui, c’est le parcours non diplomatique de Madame Marie-Madeleine KOUET, née HOORNAERT qui n’a pas joué à sa faveur. A cela s’ajoute sa gestion scandaleuse, chaotique et clanique à la tête de l’Autorité Nationale des Elections entre 2015 et 2020.

Mais pour de nombreux Centrafricains, c’est un « renvoi d’ascenseur raté », une récompense de Judas pour avoir truqué les élections en faveur de Touadera.

Rappelons que c’était la même méthode que l’ancien Président François Bozizé avait utilisée en 2005 pour récompenser Willybiro Sacko pour avoir volé la victoire finale du MLPC aux élections présidentielles de 2005, une méthode décrite par l’actuel conseiller du président Touadera, Monsieur Fidèle Gouandjika, dans l’un de ses cours magistraux diffusés en live sur les réseaux sociaux.

Selon Paris, une autre candidature pourrait être examinée.

Notons que le poste d’ambassadeur de la République centrafricaines à Paris est occupé actuellement par l’ancien Premier ministre Michel Gbezera Bria. Mais récemment, il avait écrit un récit et plusieurs fois partagés sur les réseaux sociaux et intitulé « Pour nous, la France, membre permanent du Conseil de sécurité, est la pierre angulaire de notre action ». Une prise de position très mal appréciée et diversement interprétée par les caciques du parti au pouvoir, le MCU. Pour eux, Michel Gbezera Bria est soutenu et manipulé par la France afin de discréditer les actions des mercenaires de Wagner dans le pays.

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