Africa-Press – CentrAfricaine. Les pluies intenses qui s’abattent depuis plusieurs jours sur la République centrafricaine font redouter le pire dans plusieurs localités, notamment à Bangui. L’absence d’infrastructures d’assainissement dans certains quartiers expose la population à un risque accru d’inondations et d’écroulements d’habitations si les précipitations persistent.
Chaque année, la période de juillet à septembre marque un pic pluviométrique dans le pays. Mais cette saison, accentuée par les effets du changement climatique, met en évidence la vulnérabilité des zones non urbanisées.
Dans ces secteurs, l’eau de pluie stagne, faute de canaux d’évacuation, provoquant inondations et affaissements de terrain. À Gbakondjia, la situation inquiète les habitants.
« L’eau ressort du sol et l’intérieur de notre maison est constamment humide, ce qui favorise le paludisme et d’autres maladies. Une maison voisine, fissurée et sans fondations, menace de s’écrouler. Nous demandons aux autorités de construire des caniveaux pour éviter le pire », alerteSolange Guimondo, résidente du quartier Ben-Zvi.
D’autres zones comme Midkine, Yangato, Ben-Zvi et Malimaka connaissent le même scénario à chaque pluie diluvienne.
Les riverains appellent les pouvoirs publics à agir rapidement pour sécuriser les habitations et mettre en place des infrastructures d’assainissement capables de canaliser les eaux.
Sans intervention, ces précipitations pourraient transformer les pluies bienfaitrices de la saison en une véritable catastrophe pour les populations vulnérables.
Source: Ndjoni Sango
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