Africa-Press – CentrAfricaine. Le ministre des chargé des mines et de la géologie, Rufin Benam Beltoungou, a lancé le 30 Mai 2024 à son cabinet à Bangui les activités des Unités de recherche réologique et minière (URGM) pour la prospection approfondie des indices miniers de la République centrafricains. L’opérationnalisation de ces unités fait suite à un arrêté portant désignation des membres d’équipes opérationnelles chargées de recherche réologique et minière zonale.
Le gouvernement centrafricain à travers la politique du président Touadera dans sa vision de l’industrialisation du secteur minier du pays, déploie les énergies pour aboutir au développement économique de la République Centrafricaine. A travers la mise en place de ces unités et le nouveau code minier, le gouvernement veut faire de ce secteur un élément catalyseur du développement du pays.
«Lorsque nous parlons du secteur Minier Centrafricain, nous faisons toujours allusion à 470 indices miniers repartis en 34 substances minérales. Ces résultats sont obtenus après des campagnes de prospection menées par les compagnies coloniales de recherche et d‘exploration. La rareté des infrastructures d‘accès et de communication ainsi que la limitation des techniques d‘investigation de l‘époque n‘ont permis de couvrir qu‘une infime partie du territoire. Certaines informations ont été obtenues par extrapolation. Bien que des études approfondies aient été réalisées par la suite pour quantifier certaines de ces substances, la quasi–totalité n‘existent qu‘à l‘état d‘indice. Tous les professionnels des sciences de la terre s‘accordent pour reconnaitre que le sous –sol Centrafricain reste et demeure inexploré. Ce constat démontre à suffisance que nous n‘avons pas le contrôle de nos ressources », a déclaré le ministre des mines.
En rappelant les motivations et les attentes du gouvernement, le ministre Rufin Benam Beltoungou estime que le gouvernement veut changer de paradigme et reprendre le contrôle des ressources minières, après des années de fragilité du secteur par des conflits armés à répétition.
« Nous devons mener des recherches par nous–même, créer une base de données fiables que nous maitrisons afin de disposer d‘un outil efficace de négociation contractuelle », a-t-il fait savoir.
Au total, les Unités de recherche minière et géologique sont au nombre de 7, reparties dans les 7 régions administratives du pays, dont chaque unité composée d’environ 10 géologues est placée sous la responsabilité d’un géologue principal.
Le lancement officiellement des activités de ces unités intervient à l’adoption par le parlement centrafricain d’un nouveau code minier adapté au contexte de l’heure.
Source: Ndjoni Sango
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