Valorisation des Médinas : Dix Experts de L’Unesco Attendus à Moroni

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Valorisation des Médinas : Dix Experts de L’Unesco Attendus à Moroni
Valorisation des Médinas : Dix Experts de L’Unesco Attendus à Moroni

Africa-Press – Comores. Une délégation composée de dix experts de l’UNESCO est attendue ce dimanche 20 avril à Moroni dans le cadre d’une mission stratégique pour la valorisation et la conservation des médinas des sultanats historiques. Cette visite marque une étape importante dans le processus d’inscription de ces sites emblématiques sur la liste du patrimoine mondial.

Une équipe de dix spécialistes de l’UNESCO va poser ses valises à Moroni pour une mission décisive. Durant dix jours, ils accompagneront le pays dans sa démarche d’inscription des médinas des anciens sultanats au patrimoine mondial, tout en appuyant la formation des acteurs locaux en charge de leur préservation et mise en valeur. À la veille de leur arrivée, le directeur du centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS), Dr Toiwilou Mze Hamadi, a tenu une conférence de presse pour détailler les enjeux de cette mission. Il a souligné l’implication directe de l’État dans ce projet patrimonial d’envergure: « Je salue le chef de l’État d’avoir bien voulu apposer sa signature sur le dossier d’inscription des médinas au patrimoine mondial de l’UNESCO. »

Le dossier, déposé le 11 février dernier, représente une avancée historique pour le pays: « Pour la première fois, les Comores vont être inscrites sur la liste du patrimoine culturel mondial. » La mission de l’UNESCO, prévue sur dix jours à partir du lundi 21 avril, a un double objectif. D’un côté, évaluer les projets d’entreprenariat culturel et touristique qui pourraient être financés pour faire des médinas une source d’emplois durable pour les jeunes et les femmes. De l’autre, former les gestionnaires de sites patrimoniaux à la conservation, la gestion et la valorisation de ces espaces historiques.

« Il est vrai que les Comores disposent d’une richesse patrimoniale et touristique, mais très peu de jeunes ont les connaissances requises pour assurer leurs missions », a rappelé le directeur du CNDRS. Pour répondre à ce manque, l’État et ses partenaires ont engagé un programme de renforcement des capacités destiné non seulement aux gestionnaires de sites, mais aussi aux acteurs communautaires, responsables associatifs et autorités locales. « Il s’agit d’une affaire de toutes et de tous », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation collective pour assurer le succès de cette inscription et faire du patrimoine comorien un véritable levier de développement.

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