Africa-Press – Comores. Une bouffée d’oxygène pour une partie des 500 agents licenciés de l’aéroport international Moroni Prince Saïd Ibrahim. Après trois mois de conflit sur leur indemnisation, une partie d’entre eux a finalement perçu ses droits. En effet, les agents des groupes B et C de l’ADC ainsi que ceux du groupe C de Com’Air Assistance ont été indemnisés. En revanche, les groupes A de l’ADC et A et B de Com’Air Assistance doivent encore patienter. Il s’agit pourtant des groupes les plus importants, composés d’agents justifiant d’une ancienneté d’au moins dix ans.
Un premier pas a été franchi grâce à un accord entre les autorités et les agents concernés. Le virement des premières indemnisations a été effectué entre le 27 et le 28 juin par le ministère des Transports, dirigé par Hassane Alfeine Yasmine. Contactée par téléphone, la ministre a confirmé le versement d’une première tranche, tout en assurant que le reste suivra très prochainement. « Nous avions des travaux techniques à mener pour tout mettre en ordre. Il s’agissait de classer les agents en fonction de leur ancienneté. Un expert-comptable a été recruté pour cette tâche, qui n’a pas été simple. Maintenant que tout est prêt, la première tranche a été versée. Le reste le sera dans les jours à venir », a-t-elle expliqué.
Du côté des agents toujours en attente, la nouvelle ravive l’espoir. « Comme vous, nous avons appris que certains collègues ont reçu leurs indemnités. C’est vrai. Mais seuls les groupes B et C de l’ADC et le groupe C de Com’Air ont été payés. Ces groupes représentent peu d’agents. Les plus nombreux, ceux des groupes A de l’ADC et A et B de Com’Air, attendent encore, alors qu’ils ont pour la plupart plus de dix ans de service », a déclaré un agent de Com’Air.
Et de poursuivre: « Cela nous donne tout de même de l’espoir. On ne sait pas encore quand exactement nous serons payés, mais on entend dire que ce sera fait dans quelques jours. Avec les préparatifs de la fête de l’indépendance, j’ai des doutes que cela se fasse avant le 6 juillet. Mais nous gardons espoir que cela sera réglé rapidement. Cela fait trop longtemps que nous attendons, et nous avons des familles à nourrir », fustige l’employé.
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