Africa-Press – Comores. Une rencontre entre le cabinet du ministère des finances et une mission de la Banque Islamique, a eu lieu jeudi 13 octobre dernier. Plusieurs projets étaient au menu des discussions, dont la construction du centre hospitalier universitaire national El-Maarouf et le programme pays triennal.
En attendant l’arrivée d’une délégation de la Banque islamique prévue en début d’année prochaine pour signature des conventions au sujet du chantier d’El-Maarouf, les discussions se poursuivent entre les autorités et des partenaires financiers présents dans le pays plus particulièrement la Banque islamique. La construction du centre hospitalier universitaire national El-Maarouf est un projet qui tient à cœur le gouvernement en vue de renforcer le secteur de la santé, un des objectifs pour atteindre l’émergence à l’horizon 2030.
Jeudi dernier, le cabinet du ministère des finances a rencontré une mission de la banque islamique de développement. Selon le service de communication du ministère des finances, la mission a pour objectif de procéder à l’évaluation du projet CHU El-Maarouf démarré en 2018 et consistant en la reconstruction et l’agrandissement de l’hôpital afin qu’il devienne un centre hospitalier de référence. Des discussions ont également eu lieu pour faire le point sur le programme-pays triennal 2023-2025.
Lors de la rencontre, les représentants du ministère des Finances ont saisi l’occasion pour exprimer au nom du gouvernement comorien leur gratitude à la Banque Islamique pour son appui à l’élaboration et à la mise en œuvre des différents projets qui s’inscrivent dans le cadre du développement de l’Union des Comores. De se son côté, la mission de la BID a réaffirmé son engagement de toujours soutenir le pays dans des projets communautaires visant à améliorer la vie quotidienne des Comoriens.
Pour rappel la construction du CHU est un projet dont le financement global est estimé à 26 milliards 900 millions de francs comoriens (soit environ 54,5 millions d’euros). Le projet est déjà en phase de finition et la Banque mondiale finance les travaux de carrelages à hauteur de 25 millions tandis que la Banque islamique consent à s’engager sur le financement des équipements et des ressources humaines.
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