Africa-Press – Comores. Samedi 9 décembre dernier, le Croissant rouge comorien a octroyé un chèque de 1,5 million de francs comoriens à la coopérative Moibaysone de protection et de gestion des poulpes à Wanani dans la région de Djando. Une somme qui permettra, lors de l’ouverture de la pêche aux pieuvres fermée actuellement, d’en acheter une quantité suffisante, de les conserver par différentes techniques et de les exporter dans les autres îles de l’archipel et à l’extérieur du pays. Une cérémonie de remise du chèque a été organisée en présence des autorités de la commune et des responsables du Croisant rouge comorien.
Le projet d’insécurité alimentaire et nutritionnelle associé au manque d’eau, d’hygiène et assainissement aggravé par le changement climatique, porté par le Croissant rouge comorien et financé par le gouvernement japonais intervient sur différents secteurs notamment sur les moyens de subsistance de la population la plus démunie. Samedi dernier, c’est au tour de la coopérative Moibaysone du nom de la baie de Moihani pour la protection et la gestion des poulpes de bénéficier d’un chèque de 1,5 million de francs comoriens. « Notre association a commencé ses activités en 2020 par l’instauration du repos biologique dans cette zone (Moibaysone) ce qui nous a permis de pêcher pendant l’ouverture, 2 tonnes et 200 kilogrammes de poulpes. En 2021 nous avions obtenu 3 tonnes et 400 kilogrammes en ce 2023 nous sommes en période de fermeture et nous espérons avoir en 2024 une quantité qui sera encore plus importante » explique Adjidane Bouldane le président de la coopérative.
Et d’ajouter qu’ils ont frappé à plusieurs portes pour demander une subvention permettant de transformer leur produit et c’est le Croissant rouge comorien qui a répondu à travers ce don du gouvernement japonais. « Nous ne pouvons que remercier le Ministère de tutelle à travers le Croissant rouge de cet appui si important » reconnaît-il. Il convient de rappeler que l’application de repos biologique des poulpes dans les différentes localités de l’île à été introduit difficilement par le Parc national de Mohéli. Et Moibaysone se l’a approprié et a pris de l’avance. La coopérative avait envoyé deux membres à l’école de pêche à Anjouan pour apprendre les techniques de fumage pour la conservation des poulpes et se dit prêt à mettre en pratique ces acquis.
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