Africa-Press – Comores. Après l’intégration de l’Union Africaine au G20, le Président Azali, avec sa double casquette de Président de l’Union des Comores et de Président en exercice de l’Union Africaine, estime que « l’Afrique mérite également sa place de membre permanent au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin que les pays du continent puissent jouir des mêmes droits que les autres membres, pour plus de justice et d’équité ». Un vœu exprimé vendredi dernier en Arabie Saoudite au cours du sommet Afrique-Arabie Saoudite.
Un sommet Afrique-Arabie Saoudite s’est tenu à Ryad vendredi dernier, en présence de nombreux chefs d’Etat d’Afrique et du monde arabe dont les Comores. Azali Assoumani, en tant que Président de l’Union des Comores, et Président en exercice de l’Union Africaine s’est exprimé vendredi à la tribune de ce Sommet. C’est sous sa double casquette qu’il s’est exprimé pour plaider une place de membre permanent au du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il estime qu’après l’intégration de l’Union Africaine au G20, « l’Afrique mérite également sa place de membre permanent au sein du Conseil de Sécurité, afin que les pays du continent puissent jouir des mêmes droits que les autres membres du Conseil, pour plus de justice et d’équité ». Le locataire de Beit Salam a remercié le Roi Salman Ben Abdelaziz Al Saud, pour l’hospitalité réservée à sa délégation.
Pour lui, ce sommet est un rendez-vous historique qui va ouvrir une nouvelle page du partenariat entre le Royaume d’Arabie Saoudite et l’Afrique, en inaugurant une nouvelle ère de coopération, dans un monde plus que jamais en quête d’équité et de justice. « Cette initiative des très hautes autorités saoudiennes de hisser ces liens de coopération avec l’Afrique à un niveau supérieur, constitue une opportunité inégalée pour nous, d’élargir les horizons de notre partenariat avec l’Arabie Saoudite, l’une des grandes puissances du monde», ajoute-t-il avant de rappeler qu’« au moment où nous nous réunissons, le monde est en pleine ébullition avec « l’Afrique confrontée au terrorisme, aux guerres fratricides et aux changements anticonstitutionnels de pouvoir, l’Europe qui regarde impuissante, le conflit russo-ukrainien, qui continue à faire de nombreuses victimes et des dégâts matériels immenses, et le Proche-Orient qui connait une escalade terrifiante de la violence, avec le conflit israélo-palestinien » et que « la paix et la stabilité se trouvent compromises, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur le développement durable et harmonieux, «auquel nos pays aspirent».
Il conclu son discours en saluant « l’intégration prochaine de nouveaux pays, y compris l’Arabie Saoudite au sein des BRICS », convaincu que ce rapprochement créera encore plus de richesses et de développement dans le monde en développement. Pour lui, l’Arabie Saoudite pourrait tirer profit pour sa part « de la mise en place de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine, dont j’ai la mission en cette année 2023 d’assurer l’accélération, pour plus d’intégration en Afrique».
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
