Africa-Press – Comores. Décembre 2024 a vu l’organisation du deuxième forum public-privé (Dpp) au cours duquel plusieurs recommandations ont été faites. Ainsi, les membres du dialogue devaient se réunir le 31 mai dernier au ministre de l’économie pour valider le rapport final du deuxième forum. Mais certaines organisations professionnelles ont boycotté la séance.
Les parties prenantes du dialogue public-privé se sont rencontrées le weekend dernier pour valider le rapport sorti du deuxième forum organisé le 12 décembre 2024. Le secrétaire général du ministère de l’économie, Dhoihirdine Ahamada Bacar a expliqué à la presse: « Plusieurs recommandations ont été formulées lors du deuxième forum entre le secteur public et le privé. Donc nous nous sommes retrouvés ce matin pour valider le rapport afin de procéder à la mise en œuvre des recommandations ». Il s’agit de l’aboutissement des échanges entre le secteur privé et le gouvernement dans le cadre du renforcement de leur partenariat pour une croissance économique inclusive. Le processus du dialogue public-privé implique la réflexion des acteurs économiques du pays autour des problématiques clés pour y apporter des réponses.
Pour rappel, cette deuxième rencontre public-privé organisée en décembre dernier avait pour but de « renforcer la coopération et la confiance entre les secteurs public et privé afin de créer un climat des affaires favorable à la croissance économique ». C’était dans ce contexte que la réunion de validation organisée au ministre de l’économie a rappelé les thématiques spécifiques pour que chaque partie puisse comprendre son rôle dans le processus de validation qui vise à améliorer la coordination et l’opérationnalisation des réformes et les projets communs. Et lors de la séance de validation, le ministre a souligné l’importance d’établir et soutenir ce mécanisme formel de consultation entre l’État et le secteur privé pour mieux intégrer les priorités économiques.
Il est souligné que certaines recommandations issues du dernier forum ne sont pas encore effectives. Elles doivent être mises en œuvre cette année. Et suivant la volonté du chef de l’État, les parties prenantes au dialogue public-privé doivent se rencontrer quatre fois dans l’année. Ces rencontres n’ont pas eu lieu l’année dernière pour des raisons d’agenda politique chargé du gouvernement (élection présidentielle et des gouverneur). Toutefois cette volonté d’associer les organisations patronales et les autres acteurs économiques du pays aux prises de décisions économiques doit se traduire par des actions concrètes au cours de cette année. Le dialogue doit favoriser l’accès aux marchés publics, le contrôle des flux commerciaux, le renforcement de la réglementation des services douaniers, la lutte contre la fraude fiscale, l’accompagnement des opérateurs économiques pour mieux s’investir dans l’économie du pays.
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