Africa-Press – Comores. Déjà un mois et aucune avancée notable sur la grève des enseignants du public. Les craintes d’une année blanche se précisent chaque jour davantage.
La grève illimitée déclenchée par les enseignants du public ne faiblit pas. Bien au contraire, tout porte à croire qu’une année blanche est inévitable. A l’issue d’une réunion avec les autorités le 13 décembre dernier, les grévistes sont priés de prendre leur mal en patience jusqu’à la rentrée scolaire de l’année prochaine pour voir leurs revendications satisfaites. C’est en tout cas ce qu’ont rapporté les grévistes lors d’une conférence de presse le vendredi 15 décembre dernier.
« Le gouvernement nous a annoncé la venue prochaine d’un cabinet du Maroc ayant pour mission d’établir un système de contrôles biométriques au niveau des établissements scolaires publics. Un processus qui devrait s’étaler jusqu’en juillet 2024 », a expliqué le secrétaire régional du Syndicat national des professeurs comoriens, le Snpc, Ahamada Hassani. Il poursuit : « Et ce n’est qu’à la fin des travaux prévus que les enseignants du secteur public pourront obtenir gain de cause », devait-il préciser.
Pour autant, les grévistes qui se veulent prudents quant aux promesses faites par les autorités, ne vont pas reprendre le chemin de l’école. Ils campent sur leur position concernant la revalorisation de leur grille indiciaire au même titre que les autres catégories de fonctionnaires. Pour rappel, ils réclamant la revalorisation de leur grille indiciaire pour leur permettre de vivre dignement de leur métier. Il faut souligner que pour éviter une année blanche, les autorités ont annoncé le recrutement de remplaçants, dont une majorité de bénévoles contractuels. Une solution qui n’a fait que durcir le mouvement. Reste à savoir s’ils sauront contourner les effets de la grève ou si ce ne sont que des effets d’annonce en pleine période électorale.
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