Africa-Press – Comores. La France à travers son ambassade à Moroni a célébré l’armistice de la première guerre mondiale. Cette cérémonie est considérée comme une tradition pour rendre hommage aux valeureux combattants comoriens et français ayant perdu la vie au cours de la grande guerre.
Le 11 novembre marque chaque année l’anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, signé le 11 novembre 1918. Et cette année marque le 105e anniversaire de l’armistice qui a mis fin aux combats de cette grande guerre. Depuis 2012, sous l’impulsion du président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy, l’hommage rendu s’étend également à tous les morts pour la France, des conflits anciens ou actuels. De cette façon, sont honorés aussi tous ceux décédés lors d’opérations extérieures, les Opex. Lors de son allocution, l’ambassadeur de France à Moroni, François Riquier a rappelé qu’il y a « 105 ans, le 11 novembre 1918 à 11 heures du matin, c’était l’armistice entre la France et l’Allemagne. Après les autres armistices entre les différents belligérants, prenait ainsi fin un long conflit de plus de quatre ans, en tout cas sur le front de l’ouest. Car la situation de la guerre s’est prolongée à l’Est pendant encore plusieurs années ».
Conscient de cela, l’ambassadeur a poursuivi : « La première chose à faire, c’est bien sûr de rendre hommage aux valeureux combattants qui ont donné leur vie. Et je voudrais aujourd’hui, comme l’an dernier, exprimer un hommage particulier aux tirailleurs comoriens. On estime que 1 300 soldats comoriens ont été recrutés lors de la Première guerre mondiale. 129 d’entre eux sont officiellement morts pour la France ».
Lors de son intervention, le diplomate français a rappelé que les uns ont servi dans le premier bataillon de tirailleurs en somalie. Ils se sont particulièrement illustrés dans la bataille de Verdun, en contribuant à la reprise du fort de Douaumont en octobre 1916. D’autres ont servi dans le 12e bataillon de tirailleurs malgaches ou dans d’autres bataillons de tirailleurs malgaches ou sénégalais. Ces braves soldats ont donné leur vie pour sauver une nation et en sauver d’autre nations », ajoute-t-il.
De son côté, la gouverneure de l’île de Ngazidja a montré que la paix prévale sur la guerre. « Aucune guerre locale, régionale ou bien internationale ne peut être un moyen de résoudre les conflits », déclare Sitti Farouata Mhoudine. C’est pour cela que le discours de l’ambassadeur de la France s’est beaucoup concentré sur la concorde et la paix sociale pour dire de manière sous-entendue que la France aspire à une nouvelle ère de paix et de prospérité.
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