Le pays doit partager son expérience pendant la mission

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Le pays doit partager son expérience pendant la mission
Le pays doit partager son expérience pendant la mission

Africa-Press – Comores. Juste après le lancement de la mission d’évaluation ciblée du Mécanisme Africain d’Evaluation entre Pairs (MAEP), Dr Rachel Mukamunana membre de l’équipe MAEP et le ministre des affaires étrangères Dhoihir Dhoulkamal ont tenu un point de presse pour confier les objectifs et les perspectives de la mission en Union des Comores. La mission veut surtout apprendre des Comores la stratégie de gérer les difficultés politiques pour la soumettre lors des rencontres des Chefs d’Etats en février 2023.

Le pays est entré dans une phase d’évaluation du mécanisme africain d’évaluation entre pairs dans le but d’étudier les difficultés politiques, économiques et sociales pour proposer des solutions. Après le lancement officiel, Dr Rachel Mukamunana a confié à la presse qu’il s’agit d’une mission qui s’organise dans les pays africains adhérant du MAEP dont l’objectif est d’étudier les sources des troubles politiques pour apporter des solutions, « sauf qu’aux Comores, la paix et la sécurité sont un point fort mais nous n’oublions pas que les Comores ont connu des périodes de coup d’état et des troubles politiques qui n’existent plus aujourd’hui. Donc nous devons apprendre aussi cette stratégie de gouvernance ».

C’est dans ce contexte que Ousmane Mamadou Diallo a soutenu que l’objectif est de raffermir les principes démocratiques de paix et de sécurité, à travers « la conduite de cette évaluation ciblée, qui aura pour but d’explorer méticuleusement les questions du changement anticonstitutionnel de gouvernement en Afrique. Cet exercice important qui nous réunit aujourd’hui est le fruit du mandat accordé au MAEP afin d’encourager les Etats africains membres du Mécanisme à mettre en œuvre la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG), la Déclaration de l’Union Africaine sur la gouvernance démocratique, politique, économique et des entreprises et autres instruments pertinents, afin de promouvoir la démocratie et le développement socio-économique sur l’étendue du continent ».

C’était l’occasion pour lui de rappeler que lors de sa 32ème Session ordinaire tenue en février 2019 à Addis Abeba en Ethiopie, l’Assemblée a retenu que le Rapport sur la gouvernance en Afrique, élaboré par le MAEP, et l’Architecture africaine de gouvernance (AGA), devrait être soumis tous les deux ans, pour examen par l’Assemblée lors de ses Sessions ordinaires. Ceci est la raison de cette évaluation ciblée particulièrement axée sur le changement anticonstitutionnel des gouvernements en Afrique. « Conséquemment, le MAEP a pour mission de préparer le Rapport de l’Evaluation Ciblée au Comores, en étroite collaboration avec l’AGA, afin de fournir des données pertinentes, précises et informatives sur cette thématique vitale, et mener des analyses minutieuses, objectives et équilibrés sur l’état de changement anticonstitutionnel de gouvernement qui demeure encore d’actualité aujourd’hui sur notre continent ».

Il faut rappeler que la mission en vue d’atteindre la stabilité et le développement politiques, les discussions doivent tourner sur des thèmes profonds afin d’extraire des données cruciales à l’élaboration du rapport de cette évaluation ciblée, à savoir : l’ordre constitutionnel, et la légitimité de l’État par rapport au changement de régime, l’intégrité des élections démocratiques, la modification de la Constitution et changements de régime, la gouvernance économique, et la responsabilisation du secteur public face aux effets de changements de régime, la gestion de la diversité, et les droits humains, les soulèvements populaires, et les interventions militaires découlant de changements anticonstitutionnels de régime et le régime de sanctions. C’est pour ces objectifs que le ministre Dhoihir Dhoulkamal a affirmé que son département « s’est mobilisé, sous l’éclairage du Chef de l’Etat, pour accélérer le processus de participation de notre pays, aux activités du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Paires. C’est aussi dans le même élan que la précédente présidence des Comores à la Commission de l’Océan indien, a posé les jalons du Programme régional Gouvernance, Paix et Stabilité, dont le lancement officiel a e lieu le 22 septembre dernier », a-t-il dit, pour démontrer l’engagement du pays de promouvoir la paix et la stabilité, et de recadrer ses partenariats pour arriver à cette fin.

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