Africa-Press – Comores. Pour procéder à la validation technique du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2022-2026, le ministère de la santé en collaboration avec l’Oms a convié les parties prenantes à un atelier de trois jours. Ce plan est le mécanisme de mise en œuvre de la politique nationale de santé.
Le ministère de la santé en collaboration avec l’OMS a organisé un atelier de travail de trois jours qui a réuni tous les acteurs de la santé et d’autres secteurs au niveau national. Son objectif c’est la validation technique du plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2022-2026. Ce plan est le fruit d’un processus et d’un travail minutieux de plusieurs mois, par des experts nationaux et des consultants internationaux. Il est en outre le mécanisme de mise en œuvre de la politique nationale de santé, susceptible d’améliorer la santé de la population, selon les objectifs définis par l’OMS et conduisant à une action qui déborde largement le secteur sanitaire.
Le représentant de l’OMS à Moroni, Dr Diarra Abdoulaye s’est réjoui de savoir que des points importants ont été évoqués au cours du processus qui a conduit à l’élaboration de ce PNDS 2022-2026. Selon lui, ces discussions fructueuses portaient sur la relance du système d’information sanitaire, la redynamisation des soins de santé primaires et la qualité des soins, l’inclusion d’indicateurs multiples sur les maladies non transmissibles et sur les performances des formations sanitaires dans le rapport des performances, la faiblesse voire l’absence d’inspection des cabinets de soins privés, la santé et la sécurité en milieu de travail etc. « Des retours que j’ai reçu au cours des travaux antérieurs, l’amélioration de la coordination à tous les niveaux a aussi retenu l’attention des experts qui ont travaillé dans ce processus. Ces derniers recommandent la mise en place de cadres de coordination de la santé au niveau des districts et au niveau des régions qui n’en disposent pas », évoque-t-il.
De son côté, la ministre de la santé Loub Yakouti Attoumane a mis l’accent sur la prise en compte du passé et du présent, qui selon elle, permet d’anticiper l’avenir pour lequel l’on tente d’élaborer un canevas destiné à peser sur le cours des évènements. « Le souci de planification indispensable à toute œuvre, à tout projet doit allier détermination, assiduité, volonté et flexibilité. Voilà pourquoi le gouvernement comorien dans le cadre de la mise en œuvre du PNDS 2022-2026 doit toujours s’assurer que les enjeux du moment déclinés dans le plan Comores émergent à l’horizon 2030 à travers le plan intérimaire de développement et le plan de travail pluriannuel, sont effectivement pris en compte, d’où l’importance d’un tel atelier », insiste-t-elle.
Ces deux autorités ont insisté sur les résultats de travaux de validation, qui seront transmis et qui devront permettre de disposer des outils essentiels en vue d’améliorer de façon continue, les résultats sanitaires du pays dans sa marche vers l’atteinte de la couverture sanitaire universelle au profit de la population comorienne. Pour rappel, ce plan doit aussi prendre en compte les engagements mondiaux et régionaux tels que le 13ème programme général 2019-2025 de l’OMS avec ses états membres, dont les Comores.
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