
Africa-Press – Comores. La Session a débuté le lundi 3 octobre à Rome (Italie). Après s’être occupé des questions d’organisation, le Comité a examiné le rapport phare de la FAO sur la foresterie, la situation des forêts du monde en 2022 (SOFO 2022), et a discuté des liens entre l’agriculture et la foresterie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a souligné l’importance des messages du SOFO 2022 et de la Déclaration de Séoul du XVe Congrès forestier mondial. Il a salué la discussion sur les liens entre l’agriculture et la foresterie comme une étape importante pour identifier les opportunités d’améliorer la complémentarité entre les secteurs et de renforcer les réponses politiques coordonnées sur les synergies et les compromis.
Le Comité a entamé une discussion sur le SOFO 2022, qui explore le potentiel de trois voies forestières interdépendantes pour parvenir à une relance verte et faire face aux crises planétaires multidimensionnelles pour stopper la déforestation et entretenir les forêts, la restauration des terres dégradées et l’expansion de l’agroforesterie et utiliser durablement les forêts et construire des chaînes de valeur vertes. Les membres intervenant se sont concentrés sur les actions que la FAO devrait inclure dans ses efforts pour promouvoir les trois voies forestières, notamment: remplacer les politiques néfastes par des incitations à la gestion durable des forêts (GDF), aborder l’accès au crédit et à la propriété foncière; augmenter les économies vertes, et soutenir la gestion des ressources naturelles et des bassins versants pour atténuer la dégradation des terres.
Il a été discuté des liens entre l’agriculture et la foresterie, sur la base d’un rapport de la FAO produit en réponse à une demande du Conseil de la FAO en 2020. Selon la FAO, les forêts jouent un rôle important en termes de résilience, d’adaptation et d’atténuation du changement climatique car elles servent de réservoirs de stockage du carbone, elles abritent la biodiversité, et elles atténuent les risques causés par les impacts de la crise climatique. Ainsi en arrêtant la déforestation et en préservant les forêts, on pourrait éviter l’émission d’environ 3,6 gigatonnes d’équivalent dioxyde de carbone (GtCO2e) par an entre 2020 et 2050, dont environ 14 pour cent de ce qui est nécessaire jusqu’en 2030 pour limiter le réchauffement à moins de 1,5 °C, tout en sauvegardant plus de la moitié de la biodiversité terrestre.
Par ailleurs, la restauration des terres dégradées et le développement de l’agroforesterie font également partie de la solution. En effet, un milliard et demi d’hectares de terres pourraient être bonifiées et l’accroissement de la couverture arborée pourrait stimuler la productivité agricole sur un autre milliard d’hectares. Il faut savoir que les forêts couvrent 31% de la surface terrestre mondiale, contribuent à atténuer le changement climatique en stockant environ 296 gigatonnes de carbone et abritent la majorité de la biodiversité terrestre mondiale. Cette 26eme a pris fin le vendredi 7 octobre.
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