Africa-Press – Comores. Des hauts cadres de l’enseignement supérieur, ont le 27 juin dernier déplié sur table le deuxième rapport d’évaluation mettant en lumière les syllabus et les maquettes des masters à l’Université. Occasion pour eux, d’évaluer les profils des enseignants puis les relations avec les laboratoires et unités de recherches avant de déterminer les axes d’orientations scientifiques et les compétences professionnelles des étudiants.
Ce deuxième rapport d’évaluation est dirigé par Saïd Mahamoudou, Ibouroi Ali Tabibou, Saïd Bourhani, Al-Habib Saïd Omar et Aboubacar Boina. Il est réalisé dans le cadre du projet FSPI-CRIT conformément aux conclusions retenues du premier rapport d’évaluation. Selon les responsables de communication de l’université, la rencontre avait plusieurs points importants parmi lesquels « celui d’analyser les syllabus et maquettes des masters, d’évaluer les profils des enseignants, d’examiner les relations avec les laboratoires et unités de recherches et de déterminer les grandes lignes des orientations scientifiques et des compétences professionnelles acquises par les étudiants. Surtout de mettre l’accent sur les débouchés professionnels et l’intégration des diplômés dans la vie active ». Et c’est dans le but d’améliorer les programmes des masters à l’université du pays.
Lors de cette réunion, le déficit des moyens institutionnels et financiers pour soutenir les recherches au sein de l’université et l’absence d’appui matériel « il est ressorti que le travail de recherches au sein de l’université manque de soutien institutionnel et financier. De plus, l’absence de coopération universitaire et de partenariat professionnels limite les opportunités de stage et de recrutement pour les étudiants », rapporte le service de communication. L’évaluation a permis aux participants de recommander quatre points essentiels pour améliorer la qualité des masters à savoir ; l’élaboration d’une nouvelle politique des masters avec des critères robustes pour leur ouverture, mise en œuvre et suivi-évaluation, création d’une base de données des étudiants en master et en doctorat pour suivre leur évaluation et leur carrière, renforcement d’une coopération universitaire avec les partenariats professionnels pour offrir des opportunités de stage et de recrutement et l’assurance d’adéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi en particulier dans les domaines émergents tels que le numérique et l’intelligence artificielle. Ainsi, l’administration centrale et les responsables doivent travailler de concert pour fournir des masters.
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