Africa-Press – Comores. Dans le cadre du projet financé par l’Union européenne à travers le programme Sanoi de l’océan indien, l’ONG Dayima en partenariat avec Mwanamche Djawu ont animé une formation de trois jours visant à sensibiliser et accompagner les adolescents et les femmes pour l’adoption d’un mode nutritionnel sain en Union des Comores.
L’Ong Dayima en partenariat avec Mwanamche Djawu ont animé une formation de trois jours (du 25 au 28 octobre), visant à sensibiliser et accompagner des adolescents et des femmes pour l’adoption d’un mode nutritionnel sain en Union des Comores. Ce projet est financé par l’Union Européenne à travers le programme Sanoi de l’Océan indien. D’après le directeur exécutif de Dayima Said Abdouroihamane Said Omar, le projet vise à sensibiliser et accompagner la diversification de l’alimentation des populations de l’Océan indien. L’idée est de faire la promotion du mode nutritionnel sain par l’intégration numérique et l’implication des adolescents en Union des Comores. « Nous faisons en sorte d’encourager les femmes et les adolescents à consommer d’une manière équilibrée. Nous valorisons les produits locaux par l’innovation culinaire », explique-t-il.
Prévu de durer 24 mois, ce projet cible 1000 adolescents et 100 femmes dont 50 à Ngazidja, 30 à Anjouan et 20 à Mohéli dans la sensibilisation sur les valeurs nutritifs et sur le mode alimentaire. « Si l’on commence cette science éducative avec les jeunes, nous avons plus de chance d’avoir des adolescents impliqués dans la consommation des produits sains. Le choix a été fait, dans chaque établissement où nous travaillons, comme l’école primaire Moroni application, l’école primaire de Djomani, etc. Au cours de l’année prochaine, il y aura des séances de vulgarisation », précise-t-il.
Quant à la spécialiste de la cuisine Sitti Amina Abdillah, elle précise que cette formation est une réussite. « L’objectif de créer cette association est de faire la promotion des produits et de s’informer sur la cuisine saine et équilibrée avec l’innovation culinaire. Nous travaillons avec les produits locaux, beaucoup plus sur la peau des produits comme la banane, le fruit à pain qui est un aliment riche avec autant de bienfaits. Nous faisons par exemple, du thé à l’aide de la peau de mangue, de la papaye, etc. », dit-elle.
Du coté des participantes, cette formation est une offre d’opportunités et de promotion de la femme. « Nous avons appris une autre façon de consommer, de cuisiner et préserver certaines choses que nous croyons futiles. Tous ce que nous avons appris, nous allons à notre tour faire le relais dans nos localités respectives, voire même ouvrir des entreprises ou l’appliquer dans nos foyers », avance M. Moinahedji.
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