Africa-Press – Comores. La direction régionale de la santé de Mohéli a lancé du 04 au 10 décembre une campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée (MILD) dans l’ensemble des régions de l’île. C’est pour lutter contre le paludisme. La cérémonie a été organisée en présence des autorités insulaires.
Pour protéger la population contre le paludisme, une cérémonie de lancement officiel de la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée s’est tenue à Mohéli le mercredi 6 décembre dernier. De nombreuses autorités dont les maires et des chefs de villages avaient pris part à cette cérémonie. Cette campagne des MILD était prévue pour une semaine (du 04 au 10 décembre 2023). L’objectif est d’abord de sensibiliser la population sur l’évolution du paludisme dans le pays et en particulier à Mohéli, mais aussi d’inciter les citoyens à faire bon usage des moustiquaires pour l’intérêt de tous. « Nous voulons que tout le monde dorment sous des MILD. Nous allons distribuer es moustiquaires même dans les pensions de la capitale et des autres localités de l’île. Comme c’est une affaire de tous, je sollicite l’aide des chefs de villages » a expliqué la directrice régionale de la santé, Sitty Fatima Mohamed Dhakoine.
Selon les techniciens, ces moustiquaires imprégnées à longue durée protègent contre les maladies transmises par certains insectes, dont le paludisme, la dengue ou le chikungunya. Elles ont une double protection, à la fois mécanique et chimique». Leur efficacité de longue durée est estimée à 3 ans, ou après 15 lavages. Ces moustiquaires sont à la fois efficaces pour repousser et tuer les insectes. Elles peuvent éliminer rapidement des moustiques entrées lors de l’ouverture du moustiquaire. Elles peuvent être utilisées sans danger par des adultes, des enfants et des bébés, si les instructions d’utilisation sont respectés» a souligné Dr Kadafi lors de son intervention. Et de conclure que « malheureusement nous constatons souvent que certaines personnes utilisent ces moustiquaires pour protéger leurs plantations au lieu de se protéger eux-mêmes contre la maladie ».
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