Africa-Press – Comores. Les familles sinistrées des dernières intempéries ont reçu 180 kits alimentaires fournis par l’ONG Life.
Les dégâts causés par les intempéries d’avril dernier, poussent les associations à intervenir. Dans l’objectif de soutenir les familles sinistrées, l’ONG Life octroie des kits alimentaires aux sinistrés de Ngazidja. Ces kits sont composés entre autre de riz, sucre, sardine, lait pour les enfants, couches, etc. Dans son intervention, la chargée du projet Comores de l’ONG Life, Fatiha Ali Soudjay a expliqué qu’après les fortes intempéries, des membres de la diaspora comorienne de France ont contacté l’ONG Life pour intervenir étant donné qu’elle déjà l’expérience dans des situations d’urgence.
« Tout de suite nous nous sommes rapprochés de la direction de la sécurité civile, pour nous imprégner de la situation. Ils nous ont fourni une liste des familles affectées. Nous nous sommes rendus aussi sur le terrain à la rencontre de ces familles pour connaitre les besoins. Pour cela, nous avons acheté des kits alimentaires pour leur venir en aide. Nous aurons à peu près 180 kits alimentaires, dont 80 que nous distribuons aujourd’hui à Moroni, il y aura des kits pour Mitsoudje, Mvouni et Djoumoishongo », a-t-elle annoncé. Et d’ajouter que « sur le terrain, nous avons vu la réalité des dégâts, nous allons aussi apporter un soutien aux familles dont les maisons sont complètement détruites. Nous avons identifiés deux à trois familles durement touchées, nous allons leur apporter du matériel de construction ».
Pour que cela soit possible, l’ONG Life a eu la collaboration des volontaires de l’Ascobef, de la Fadesim dont elle intervient sur l’accompagnement des différents projets, et du Foyer des femmes de Moroni. Elle soulignera que beaucoup reste à faire. « J’ai été très touchée sur le terrain. Il y a beaucoup à faire. Cette coulée d’eau a charrié beaucoup des déchets. Il y a un gros travail de désinfection à réaliser, surtout avec le choléra qui sévit aux Comores. Je n’ai pas encore touché la municipalité mais certains aspects doivent être une priorité. Ma crainte est surtout liée à un risque sanitaire élevé avec les latrines débordées lors des inondations. La suite pour moi est de solliciter l’aide de la municipalité », a-t-elle insisté.
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