Africa-Press – Comores. Les intempéries ont fait un mort et causé des dégâts énormes sur l’île d’Anjouan. Lundi dernier, la rivière de Pagé est sortie de son lit et a presque tout dévasté dans le quartier Bwedza dans la commune de Mutsamudu. Maisons inondées, familles dépourvues de tout après le passage des eaux pluviales dans cette zone. La société SONELEC a vu son réseau électrique à terre dans ce hameau de quelques centaines d’habitants.
« Nous avons enregistré des lourdes pertes. Plusieurs poteaux déterrés par les eaux. Le transformateur élévateur est tombé et le réseautage est tout à refaire » informe Claude Ben Ali, directeur régional de la SONELEC. Vers l’ouest de l’île précisément à Mjamaoué, dernier village avant Sima en partance de Mutsamudu, les houles de la rivière ont tué un frère jumeau. « Deux frères jumeaux en bas âge jouaient sous la pluie, tombés dans un caniveau et l’un est parti et enterré le même jour (lundi dernier) » témoigne un résident de la localité, regrettant que « la société CGC a construit la route mais a laissé ouverts les caniveaux ».
Les récentes intempéries sur l’île d’Anjouan ont eu des conséquences dévastatrices, causant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Dans la commune de Mutsamudu, le quartier Bwedza de Pagé a été particulièrement touché par le débordement de la rivière de Pagé. Les habitants ont vu leurs maisons inondées et leurs biens emportés par les eaux de pluie. La société d’électricité SONELEC a subi aussi d’importantes pertes sur son réseau électrique endommagé, nécessitant des travaux de réparation conséquents. La situation est grave et nécessite une mobilisation rapide pour venir en aide aux sinistrés et rétablir l’électricité dans la région.
Dans l’ouest de l’île, à Mjamaoué, un drame a également eu lieu suite aux intempéries. Un jeune enfant est décédé après être tombé dans un caniveau rempli par les eaux de pluie. Les habitants déplorent le manque de sécurité des infrastructures locales, notamment la construction de routes laissant des caniveaux ouverts. Les aléas climatiques ont mis en évidence la nécessité d’une meilleure planification urbaine et de mesures de protection pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
Les médias ont relayé d’autres conséquences des intempéries, notamment des glissements de terrain entre Sima et Bandrani, causant des dégâts importants à la végétation et aux infrastructures routières. La région de Nyoumakélé a également été fortement touchée, rendant les routes impraticables et impactant la vie des habitants. Malgré ces pertes matérielles, il est à noter qu’aucune perte humaine n’a été signalée, signe d’un certain soulagement face à la gravité des événements. Seul le village de Mjamaoué qui a perdu un fils, ravagé par les eaux de pluie.
Dans la commune de Vouani, les habitants ont été confrontés à des inondations provoquées par la montée des eaux de la rivière de Hasimpao. Les maisons des quartiers avoisinants ont été submergées, conduisant à l’évacuation des habitants pour leur sécurité. Face à cette situation récurrente, les résidents ont exprimé leur demande aux autorités locales pour la construction d’une digue de protection, afin de prévenir de futurs dégâts lors des épisodes pluvieux. La solidarité des habitants et des autorités est de mise pour faire face à ces catastrophes et trouver des solutions durables pour protéger les populations vulnérables.
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