Africa-Press – Comores. Proclamé en 2021 lors de la 41ème session de l’UNESCO, le 3 novembre est devenu journée internationale des Réserves de Biosphère. À cette occasion, Mohamed Mindhiri Tsira, le gestionnaire de la réserve de Mwali, classée en 2020, a lancé un cri d’alarme face à l’urgence climatique et en tant que petit territoire insulaire subissant les effets globaux du changement climatique. Il appelle à l’implication effective des communautés locales dans le processus décisionnel à travers un comité de cogestion.
À l’occasion de la journée internationale des réserves de biosphère célébrée le samedi 3 novembre, Mohamed Mindhiri Tsira, indique que la réserve de Mwali est mise en place pour proposer des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable, une réserve de biosphère qui s’appuie sur la régulation de la mise en place du Parc National de Mohéli (PNM) où la conservation de la biodiversité et les besoins de l’humain doivent être conciliés, d’où, dit-il, un système de cogestion des ressources naturelles à travers un processus participatif est négocié entre les gestionnaires du territoire et les communautés locales.
« L’un des points forts du système de cogestion, est l’implication effective des communautés locales dans le processus décisionnel pour la gestion des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité à travers un comité de cogestion » soutien Mr Tsira. « Cette cogestion a permis au PNM de gagner le prix Initiative Équateur en 2002, qui est une reconnaissance internationale des efforts engagés dans la gestion des ressources et la conservation impliquant la participation des communautés locales » s’est-t-il justifié.
M. Tsira, a également parlé de la cohabitation homme-tortue dans une des localités de la réserve de biosphère qui représente un parfait exemple illustrant la prise de conscience des habitants où la viabilité de l’homme dépend de la viabilité de la tortue. « Ce modèle d’être et de vivre ensemble entre l’Homme et la tortue verte a été aussi à l’origine du classement de Mwali par l’IOSEA en 2019 comme site d’importance mondiale de tortues marines » dit-il. Face à la croissance démographique, à l’urgence écologique et à l’effondrement de la planète, selon le gestionnaire, la réserve de biosphère de Mwali doit sensibiliser plus pour capitaliser et renforcer les acquis existants.
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