Le sous réseau CLAC de Mohéli organise une semaine de la Frimousse sur les droits de l’enfant

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Le sous réseau CLAC de Mohéli organise une semaine de la Frimousse sur les droits de l’enfant
Le sous réseau CLAC de Mohéli organise une semaine de la Frimousse sur les droits de l’enfant

Africa-Press – Comores. Du samedi 19 au dimanche 27 novembre 2022, le sous réseau CLAC de Mohéli en collaboration avec l’équipe technique du club de lecture de Nioumachoi organisent une semaine dédiée à la frimousse sur les droits de l’enfant. Plusieurs activités sont prévues pour sensibiliser jeunes et adultes sur les droits de l’enfant.

Le 20 Novembre 1959, l’assemblée générale des Nations Unies a adopté la déclaration des droits de l’enfant. Mêmes si plusieurs États n’étaient pas d’accord et le texte n’a aucune valeur contraignante, il ouvre cependant, la voie à une reconnaissance universelle des droits de l’enfant. La frimousse devient un support de réflexion sur le droit à l’identité qui est fondamental, car il permet à l’enfant d’être protégé contre les abus et de bénéficier de droits comme l’accès à la santé et à la scolarisation mais aussi le droit à l’expression.

C’est pour cette raison que le sous réseau CLAC Mohéli en collaboration avec l’équipe technique des clubs de Lecture de Nioumachoi, ont jugé nécessaire d’organiser une semaine sur le frimousse des droits de l’enfant. Un projet pédagogique qui permet aux enfants d’apprendre leurs droits civils. 44 élèves dont 16 garçons et 28 filles ont débuté ces activités prévues sur une semaine durant.

Des expositions de livres traitant le sujet ont été réalisées notamment « les droits des enfants » d’ANNE LANCGON ou encore « j’ai le droit d’être un enfant » d’AURELIA Fronty. Également au menu des activités, une projection vidéo des planches illustrant des droits des enfants, un extrait de naissance et une déclaration de naissance suivie d’une lecture de poème de Victor Hugo « les contemplations », Livre III 1808 qui marque le travail forcé des enfants, lu par Mlle Rihanna Fahad, élève du collège rurale de Nioumachoi. Un concours de dictée inter établissement intitulée « Non à la violence » fut organisée à cette occasion.

« Le droit à la famille permet de rattacher l’enfant à une histoire et surtout il lui offre un périmètre de protection contre la violation de ses droits » explique Ben Ymame Bacar l’un des organisateurs des l’événement. « Les enfants séparés de leurs familles deviennent des victimes faciles de la violence et cela favorise l’exploitation de la traite et de la discrimination » a-t-il poursuivi.

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