Africa-Press – Comores. Après les épreuves du premier groupe de l’examen du BEPC, les adhérents du CLAC (centre de lecture et d’animation culturelle) de Nioumachoi ont constaté que la dictée à été tirée de « Marâtre » et les questions sur « le bal des mercenaires » des œuvres respectivement de Salim Hatubou et d’Abobacar Said salim, passées au crible ces derniers mois, lors de leurs activités, ce qui leur a permis de travailler avec aisance.
Après le BEPC, les adhérents du CLAC de Nioumachoi, les clubs de lecture Haybara, lune des îlots et Basra sont venus au CLAC pour témoigner leur satisfaction sur le déroulement du BEPC. C’est pour aussi remercier l’équipe technique du CLAC sur l’organisation de différentes activités de janvier à juillet 2022. « L’exposition sur la littérature comorienne lors de la journée du livre en avril, la fête des sciences, la célébration de la 47ème fête de l’indépendance des Comores, nous ont permis d’affronter avec facilité les épreuves d’histoire géographie, de science de la vie et de la dictée question » témoignage Maria Soidri. Cette adhérente du CLAC de Nioumachoi confirme avoir lu « le bal des mercenaires » d’Aboubacar Said Salim, et a travaillé dessus un mois avant le BEPC. Les questions qui leur ont été posées leur étaient donc familières, autant pour la dictée tirée de « Marâtre » de Salim Hatub, travaillée également. Ces adhérents sont presque tous admis dès le premier groupe.
Maria Soidri saisit cette occasion pour conseiller les jeunes scolaires des Comores de fréquenter les centres de lecture pour se servir de ce bel outil. Les membres de ces clubs rassurent que la lecture fait grandir et après lecture, tu peux tout raconter aux autres pour leur donner envie de lire à leur tour, tu peux également en parler avec ceux qui l’ont lu également pour savoir s’ils ont aimé la même chose que toi.
Quant à Ben Ymame Bacar, le coordonnateur du sous réseau CLACs à Mohéli, il lance un appel au Ministère de l’éducation, de la culture et des arts à œuvrer pour le bon fonctionnement de ces centres de lecture en Union des Comores. « Tracer aussi une politique d’émergence en faveur des bibliothèques municipales et scolaires » plaide-t-il. « Faire une campagne de sensibilisation sur les œuvres au programme. Les enseignants doivent organiser des visites aux différents CLACs pour observer et donner goût à la lecture car, dit-il, le livre est un véhicule de l’information et de l’éducation ».
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