L’innovation de l’éducation et de la santé au cœur des débats

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L’innovation de l’éducation et de la santé au cœur des débats
L’innovation de l’éducation et de la santé au cœur des débats

Africa-Press – Comores. Dans le cadre de la journée internationale des Nations Unies, l’Oms et l’Unicef ont organisé une conférence débat à la Maison des Nations unies. L’objectif de cet échange est de booster la curiosité des jeunes comoriens, mais également de faire connaitre le travail de l’Unicef et de l’OMS dans un cadre bien précis en Union des Comores.

Une conférence débat a été organisée par l’OMS et l’Unicef lundi 24 octobre dernier à la Maison des Nations Unies pour marquer le 77e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. Cet évènement a vu la présence de nombreux jeunes animés d’un esprit de curiosité et intéressés par le monde de l’innovation dans les secteurs de la santé et de l’éducation, des thématiques choisis pour inspirer la jeunesse comorienne. Dans la foulée, la représentante de l’Unicef Mariame Sylla a cédé la parole aux jeunes en vue de donner leur propre définition de l’éducation et l’innovation, une manière de leur donner raison et ensuite de développer l’idée préparée par l’Unicef sur l’innovation dans l’éducation. Il s’agit entre autre de mettre en avant ce que l’Unicef fait ou propose dans ce secteur et ce que l’agence projette de faire en matière d’innovation pour le système éducatif.

La conférencière a expliqué que l’Unicef travaille avec le ministère de l’éducation pour l’amélioration de la qualité de l’éducation. « Nous intervenons sur la qualité de l’environnement des élèves. Nous y travaillons beaucoup pour d’améliorer la gouvernance du secteur de l’éducation. Dans notre mission, l’Unicef intervient pour venir en aide aux enfants les plus vulnérables, notamment pour qu’ils aient un accès à des services de santé, une alimentation, de l’eau et une éducation de qualité et qu’ils grandissent protégés contre la violence et l’exploitation, d’où qu’ils soient et où qu’ils vivent », a-t-elle expliqué.

En 10 minutes, le représentant de l’Oms Dr Abdoulaye Diarra a donné quelques définitions du monde de l’innovation de la santé, comme la santé numérique. Selon l’Oms, elle est comme tout système de technologies de l’information et de la communication, offrant un bon rapport coût et efficacité, utilisé par les systèmes de santé en vue de contribuer à la fourniture des services de santé de qualité et à coût abordable. « Ces technologies offrent une gamme de moyens pour la collecte, le stockage, l’extraction, le traitement, l’analyse, la transmission et la réception de données et d’informations. Elles comprennent la radio, la télévision, la téléphonie mobile, les ordinateurs, le matériel réseau et les logiciels, ainsi que les services et applications y afférents, y compris le service de vidéoconférence et de téléapprentissage » a-t- il précisé.

Quelques recommandations ont été faites, une suite logique pour ces jeunes en vue de démontrer l’intérêt qu’ils portent à la santé numérique. Certains ont proposé la disposition d’un conseil des médecins, d’autres ont parlé du système d’information sanitaire, ou de la numérisation du dossier médical du patient. Sur ce point le Dr Abdoulaye Diarra a précisé qu’une jeune de la diaspora a un projet similaire, qu’elle compte mettre en place en Union des Comores.

Du coté des participants, la jeune Rayyana Saïd a insisté sur l’offre des soins, sur une couverture sanitaire répondant aux besoins de la population, que ce soit accessible, curatif, une réadaptation du système de santé dans le pays. « J’aimerais quand on se rend à l’hôpital, qu’on soit examiné d’abord avant de débourser une somme d’argent. Je souhaiterais que les Comores soient en conformité en matière de diagnostique », a-t-elle plaidé. Une autre thématique sur la protection des enfants contre toutes formes de violence a été abordée.

Dr Mariame Sylla a précisé que l’Unicef appuie la prise en charge des victimes de violences dans les services d’écoute en assurant la prise en charge des enfants victimes, en les faisant voir des médecins, en payant un avocat pour suivre leurs dossiers au niveau de la justice. L’Unicef appuie aussi le gouvernement sur la mise en place des lois pour lutter contre ces crimes. Sur ce volet, quelques jeunes ont suggéré d’instaurer la confiance en milieu familial, la sensibilisation pour briser le silence et aider les victimes.

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