Africa-Press – Comores. En cette période de fin d’année, certains produits alimentaires importés sont à l’approche de leurs dates d’expiration, les agents de l’institut national de recherche sur l’agriculture, pêche et environnement (INRAPE) au niveau de Mohéli, ont intensifié leurs descentes sur le terrain. Leur mission est de veiller au respect de règlement en vigueur en matière de sécurité sanitaire des aliments dans les magasins, boutiques tout comme dans les restaurants. C’est une pratique courante à l’INRAPE pour protéger la population contre la consommation d’aliments périmés.
Depuis le début de la semaine dernière, le département d’hygiène contre l’insalubrité de l’INRAPE à Mohéli procède à un contrôle des aliments dans les magasins tout comme dans les boutiques et restaurants à Fomboni. Cette inspection est portée sur divers aspects dont l’hygiène des locaux, la conformité aux normes, la vérification des licences commerciales ainsi que les dates de péremption des produits alimentaires importés.
L’objectif de cette descente sur le terrain est, selon les responsables, de protéger les droits des consommateurs tout en garantissant un environnement commercial équitable et pour la sécurité sanitaire des aliments. « Il est de notre devoir de contrôler la qualité des aliments dans l’île comme dans le reste du pays. C’est un travail qui n’est pas facile. Des fois on rencontre des obstacles sur le terrain » a indiqué l’inspecteur Fawade Fahar, de l’INRAPE avant de poursuivre « cette inspection s’effectue dans l’ensemble de l’île en vue d’assurer la sécurité alimentaire de la population ».
Certes c’est une activité de routine dans cette institution publique, mais elle est intensifiée en cette période de fin d’année par crainte de consommation d’aliments non conformes. « Les vendeurs peuvent parfois offrir à la population des produits qui ne sont impropres à la consommation. Il se pourrait que le produit soit infecté par un animal ou bien périmé et que la date d’expiration est effacée pour tromper la clientèle. Donc dans ces genres des travaux il nous faut de la vigilance » a-t-il rajouté.
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