Renforcer les capacités et la gouvernance

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Renforcer les capacités et la gouvernance
Renforcer les capacités et la gouvernance

Africa-Press – Comores. Le 14 novembre a été lancée officiellement l’atelier de démarrage d’une formation de quatre jours dans le cadre du projet « Renforcement des Capacités et de la Gouvernance en matière de Contrôle Alimentaire et Phytosanitaire ».

Ce projet, financé par l’Union Européenne et exécuté par la FAO, prévoit, entre autres activités, la mise en œuvre d’une série d’évaluations facilitées des systèmes nationaux de contrôle des aliments.

Il couvre un certain nombre de pays membres de l’Union Africaine (UA), en particulier les pays de la zone du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA).

Dans son introduction à l’atelier, l’Adjoint au Représentant de la Fao pour Madagascar, Maurice, les Seychelles et les Comores, Mr Aloys Nizigiyimana a situé le contexte tant du projet dans sa globalité que des activités qui seront menées.

Le projet prévoit la mise en œuvre d’une série d’évaluations facilitées dans des systèmes nationaux de contrôle des aliments, en utilisant l’outil d’évaluation élaboré par la FAO et l’OMS, dans un certain nombre de pays membres de l’Union Africaine (UA), et plus spécifiquement de la zone du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (Comesa).

C’est dans ce cadre qu’en tant que pays éligible, les Comores ont transmis une requête officielle à la FAO afin que son système national de contrôle des aliments soit évalué dans sa globalité pour développer des stratégies visant à améliorer la santé publique et le développement économique du pays.

C’est l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape) qui a organisé cet atelier de lancement dans l’objectif de sensibiliser et d’informer les parties prenantes sur les résultats attendus par le projet ainsi que le processus que requière l’utilisation de l’outil FAO/OMS d’évaluation des systèmes de contrôle des aliments.

L’outil d’évaluation de la FAO et l’OMS permet de faire une analyse globale du Système National de Contrôle des aliments tout au long de la chaine alimentaire et il est ancré dans les principes du Codex Alimentarius et d’autres bonnes pratiques internationales qui soutiennent l’intégration régionale en matière de Sécurité Sanitaire des Aliments.

Il faut savoir que cet atelier est la première étape d’une séquence d’activités de mise en œuvre de l’évaluation du système de contrôle notre pays.

D’autres activités devront suivre notamment la collecte des données par les autorités compétentes nationales, à travers des points focaux; la mise en œuvre d’une mission internationale de validation et la validation du rapport d’évaluation accompagnée de l’élaboration d’un plan stratégique pour guider la mise en œuvre des axes stratégiques afin d’atteindre les objectifs généraux et spécifiques.

Aussi la réussite de cette évaluation dépendra de celle de l’engagement des autorités locales à fournir des données et des informations fiables, à travers les points focaux respectifs.

D’où l’importance de la formation des points focaux, désignés par les institutions et organisations nationales concernées, afin qu’ils comprennent le mandat et la responsabilité des autorités compétentes qu’ils représentent dans la mise en œuvre de ce travail conjoint. La formation prendra fin ce vendredi 18 novembre.

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