Africa-Press – Comores. 15 passagers à bord d’un 4×4 de type pick-up sont victimes d’un accident de la route qui s’est produit mardi dernier à Mvouni sur les hauteurs de Moroni. Le centre hospitalier national El-Maarouf recense 13 personnes grièvement blessées et 2 en état polytraumatisé.
Un tragique accident de la route survenu sur la route de Mvouni Bambao mardi 14 novembre dernier a fait 15 blessés, soulevant de graves préoccupations quant à la sécurité routière dans le pays. Aussitôt transportés à l’hôpital El-Maarouf, les victimes ont été admises dans le service de soins intensifs. Quelques minutes après leur admission en soins intensifs, le médecin en chef de du service des urgences de l’hôpital, docteur Djabir a dévoilé à la presse une liste de 15 victimes, tout en regrettant l’état de deux d’entre elles, caractérisé de traumatisme violent susceptible de provoquer des risques vitaux. « Parmi les 15 personnes blessées, nous avons 2 dont l’état est polytraumatisé. C’est-à-dire qu’il présente des graves lésions qui menacent le pronostic vital ou fonctionnel. Toutefois les médecins sont en train de remuer ciel et terre pour éviter le pire. Et en occurrence, je ne peux déclarer un cas d’évacuation sanitaire urgent », déclare-t-il.
Ce dernier a poursuivi sur le deuxième cas qu’il considère très grave tout en montrant que « le deuxième cas polytraumatisé a subi de nombreuses fractures des os et demande une prise en charge en neurochirurgie. Et cela est possible car nous avons un neurochirurgien à l’hôpital. Selon lui, il est très tôt de suggérer une évacuation sanitaire.
Le soir même de l’accident, le procureur de la république s’est rendu à l’hôpital où il a déclaré à la presse que les passagers qui se trouvaient à bord du pick-up étaient ceux de l’entreprise Abdallah Wadaane. « Ce que je peux dire pour le moment, les victimes de l’accident sont des employés qui travaillent sur la réhabilitation de la route menant vers le Karthala. A leur descente, le véhicule est dérouté à cause des difficultés de freinage. Mais nous y travaillons pour établir les circonstances de l’accident », annonce Mohamed Djounaid. Jusqu’à lors, aucun blessé n’est autorisé à quitter l’hôpital, dans le but de stabiliser leur détresse vitale.
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