Autonomisation des femmes : le Pnud et la Banque postale du Congo liés par un partenariat

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Autonomisation des femmes : le Pnud et la Banque postale du Congo liés par un partenariat
Autonomisation des femmes : le Pnud et la Banque postale du Congo liés par un partenariat

Africa-Press – Congo Brazzaville. Un accord de partenariat a été signé, le 27 mars à Brazzaville, entre la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Adama Dian Barry, et le directeur général de la Banque postale du Congo (BPC), Calixte Médard Tabangoli. Cette collaboration vise à promouvoir un meilleur environnement de travail aux femmes et à faciliter le contrat de stage pour les femmes au sein de la banque, ainsi qu’à initier les travailleurs de la BPC à la notion de parité.

Le contrat de partenariat stratégique pour l’employabilité des jeunes filles et de l’institution de l’égalité genre et autonomisation des femmes dans le milieu des finances engage non seulement la BPC et le Pnud, mais aussi le Fonds des Nations unies pour la population et l’ONU femmes qui est l’entité des Nations unies en charge de la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Il est suivi de la signature d’une convention de stage permettant l’insertion professionnelle d’une vague de dix femmes avant d’autres cohortes.

Il s’agit d’une première initiative du genre en République du Congo visant à promouvoir l’égalité entre homme et femme en milieu professionnel et l’avancement du personnel féminin à des postes de responsabilité. L’objectif de cette initiative, d’après la BPC et ses partenaires onusiens, est d’accroître l’accès des femmes et filles, en particulier celles du secteur informel, au marché financier, de favoriser l’employabilité de celles-ci et la poursuite des efforts de l’institutionnalisation du genre au sein de cette banque publique.

À travers ce contrat de partenariat, les dirigeants de la BPC se sont engagés à améliorer sa gouvernance et sa stratégie en impliquant le concept genre, à progresser la rémunération des femmes au même titre que leurs collègues hommes, à assurer un équilibre de vie professionnelle et les soins, à recruter plus de femmes. Au sein de la banque, la lutte contre les violences ayant pour base le genre, l’abus de pouvoir et le harcèlement sexuel ainsi que l’exploitation sexuelle sera renforcée en y associant les collaborateurs masculins.

Pour le directeur général de la BPC, Calixte Médard Tabangoli, la banque est déterminée à assumer sa responsabilité sociétale en dehors de la fonction commerciale. « L’action de la BPC va donc s’étendre et s’intensifier pour répondre aux problématiques de l’heure. Cette action, pour atteindre ses objectifs, doit être accompagnée par un acteur au développement qui inspire respect, considération et pour lequel les questions de l’employabilité et du genre sont ancrées dans son ADN », a-t-il déclaré.

Saluant l’engagement de la banque, Adama Dian Barry a réitéré la volonté du Pnud à accompagner le processus d’employabilité des femmes en milieu financier au Congo. « En lançant la première promotion de jeunes stagiaires, mais également la vision et le plan d’action de la BPC pour être certifiée conforme aux standards en matière de respect du genre et de réinvestissement dans le développement durable, nous sommes résolument ancrés dans les tons des thèmes du mois de la femme », a estimé la représentante résidente du Pnud.

La mise en oeuvre de ce programme dédié à la parité permettra à la BPC d’être labelisée Gender equality seal, selon les normes du Pnud. A en croire l’experte du Pnud, Immaculée Habiyambere, le label est renouvelé tous les trois ans après évaluation par des experts onusiens. Il s’agit d’encourager la BPC à pouvoir affermir son dispositif interne en incluant la question du genre, a ajouté un autre expert Ezéchiel Ouedraogo.

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