Tshopo : plus 8 700 déplacés du conflit Mbole-Lengola recensés dans la commune de Kisangani

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Tshopo : plus 8 700 déplacés du conflit Mbole-Lengola recensés dans la commune de Kisangani
Tshopo : plus 8 700 déplacés du conflit Mbole-Lengola recensés dans la commune de Kisangani

Africa-Press – Congo Kinshasa. Plusieurs personnes fuient les violences entre les communautés Mbole et Lengola dans la commune de Lubunga (Tshopo). Des nouveaux déplacés sont arrivés au site Konga Konga dans la commune de Kisangani depuis le début de la semaine en cours.

Selon le bourgmestre de cette municipalité, Jubson Bokendi Popolipo qui rapporte l’information à la presse ce 22 mai 2024, plusieurs assaillants se dissimulent dans les groupes des déplacés dont cinq ont été arrêtés par les services de sécurité.

« Les déplacés arrivent massivement dans le site de Konga Konga. Depuis le 5 mai, nous avons déjà enregistré 8 787 déplacés. 2 733 ménages, hommes 1 709, femmes 2 910, enfants 4 168. Depuis que le site fonctionne, nous avons déjà enterré 43 personnes. Le nombre de naissances, c’est 39 personnes. Donc il y a les gens qui sont nés dans le site, ils ont déjà une année. Il y a aussi les autres criminels qui sont traqués par le service de sécurité. Ils arrivent chaque soir dans le site pour préparer comment orchestrer le malheur dans le site ou dans la cité. Il y a aussi certains bandits qui quittent Lubunga parce qu’on les chasse là-bas. Ils se réfugient à la commune de Kisangani. Il y a à peu près 5 ou 6 arrêtés et la justice fait son travail. Il y a aussi les filles mineures, depuis que nous sommes là, nous avons déjà enregistré 11 cas de viol », a expliqué Jubson Bokendi Popolipo, bourgmestre de la commune de Kisangani dans la province de la Tshopo.

Et de préciser:

« Pour éviter qu’il y ait la répétition, nous devons faire en sorte de mettre hors d’état de nuire les gens qui arrivent de la cité, que la population s’approprie la sécurité. S’approprier, ce n’est pas se faire justice. La commune de Kisangani aujourd’hui, nous sommes victimes de ce qui se passe à Lubunga. Pour réussir, il faut la vigilance de la population, à coopérer avec les services intitulés. S’il y a un cas suspect, de venir nous voir rapidement. La situation sécuritaire, il n’y a pas de protocole », a-t-il renchéri.

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