Côte d’Ivoire/France : Ligne 1 du Métro d’Abidjan d’un coût de 870 milliards de FCFA, Bruno Le Maire souhaite que l’infrastructure bénéficie aux entreprises ivoiriennes

9
Côte d'Ivoire/France : Ligne 1 du Métro d'Abidjan d'un coût de 870 milliards de FCFA, Bruno Le Maire souhaite que l'infrastructure bénéficie aux entreprises ivoiriennes
Côte d'Ivoire/France : Ligne 1 du Métro d'Abidjan d'un coût de 870 milliards de FCFA, Bruno Le Maire souhaite que l'infrastructure bénéficie aux entreprises ivoiriennes

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Quelques minutes après la pose de la première pierre de lancement des travaux de réhabilitation et d’extension de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par le chef du Gouvernement et le ministre français, Bruno Le Maire, une cérémonie de signature des accords de financements (prêts du Trésor francais, prêts garantis des banques commerciales BNP et société générale ) dans le cadre du projet de construction de la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

Ce sont au total six accords qui ont été signés en présence de Patrick Achi, Premier ministre. Il s’agit de l’Avenant 2 entre le groupement d’entreprises (STAR) et le Ministre des Transports, le Ministre de l’Economie et des Finances et le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, de la Lettre d’intention de la France pour accompagner financièrement le projet : Signatures du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique de France, Bruno Le Maire et le Ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, des Conventions de crédits entre le Ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire, BNP Paribas et la Société Générale, de la Remise de la promesse de garantie par le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique de France, Bruno Le Maire aux banques et les Conventions financières des prêts Trésor, Signatures du Ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire et du Directeur Général de SETEC (ATMO) du projet, 35 Millions d’EUROS ; Signatures du Ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire et du Directeur Général d’ALSTOM, 202 Millions d’EUROS.

Au terme de ces différentes signatures de documents, Adama Coulibaly, ministre de l’Economie et des finances de Côte d’Ivoire s’est réjoui du fait que cette cérémonie de signature des conventions de financements, d’une part, entre le Trésor Français et la République de Côte d’Ivoire pour un montant de 237 millions d’euros, et d’autre part, entre le pool bancaire constitué de Société Générale, BNP et BPI France et l’Etat de Côte d’Ivoire, pour un montant de 1 090 millions d’euros.

Avec cette importante contribution financière qui s’élève globalement à 1 327 millions d’euros, soit environ 870 milliards de FCFA, le financement du projet de construction de la ligne 1 du métro d’Abidjan est désormais couvert et bouclé.

Adama Coulibaly a par la même occasion, salué la synergie d’actions et les efforts déployés par l’ensemble des parties impliquées dans la structuration de ce projet majeur ainsi que tous les acteurs du secteur privé participants à l’opération, notamment les Banques, le Concessionnaire STAR, l’Assistant en Maîtrise d’Ouvrage et les entreprises en charge des études et des travaux préparatoires.

La Côte d’Ivoire, avec le soutien de la France, s’est engagée dans la construction de la ligne 1 du métro d’Abidjan. Ce projet va doter la ville d’Abidjan d’un système de transport collectif ambitieux. Cette ligne reliera les communes du Nord de la capitale aux quartiers économiques et à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.

Le ministre de l’Economie et des finances a expliqué que la Ligne 1 du Métro d’Abidjan va contribuer à améliorer la mobilité et la fluidité du trafic urbain dans le grand district d’Abidjan, en assurant le déplacement quotidien de plus de 500 000 passagers, avec le passage d’un train toutes les 100 secondes, transportant plus de 21 000 passagers par heure dans les deux sens, entre Anyama et Port-Bouët.

Il a à l’occasion relevé l’excellente qualité des relations de coopération qui ont toujours existé entre la France et la Côte d’Ivoire, à travers le déploiement de divers instruments.

Il s’agit des prêts directs, des garanties et des bonifications du Trésor Français, ainsi que des interventions de l’AFD qui consolident la place de premier Bailleur Bilatéral de la France en Côte d’Ivoire.

«Pour rappel, la feuille de route de la Coopération Bilatérale signée le 13 juillet 2017 entre la France et la Côte d’Ivoire, avait défini trois axes prioritaires que sont la lutte contre le changement climatique par le biais des technologies propres, y compris le financement du projet de la ligne 1 du métro d’Abidjan ; l’éducation, la formation et l’emploi ; et la sécurité, financée non seulement dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement d’un montant global de 2,9 milliards d’euros (soit 1902 milliards de FCFA), mais aussi par le biais d’autres instruments, dont les prêts souverains à hauteur de 1,5 milliards d’euros (soit 1 000 milliards de FCFA). Le volume des financements actifs, comprenant ceux du métro que nous venons de signer et la subvention du C2D, s’élève à 4,2 milliards d’euros. Ces appuis importants confirment la volonté, sans cesse renouvelée, du Gouvernement Français d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses objectifs de développement économique et social », a mentionné, le ministre ivoirien.

Il a enfin assuré le bailleur que le Gouvernement ivoirien jouera pleinement sa partition dans la mise en œuvre réussie de ce projet en vue de satisfaire toutes les attentes qui y sont attachées.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique de France a fait des révélations sur le chantier du Métro et à félicité les autorités ivoiriennes pour le travail abattu.

« J’avais été impressionné par l’ambition du projet. Je ne veux pas dire que j’ai été sceptique car j’ai toujours cru dans les forces ivoiriennes. J’avais circulé sur la draisine pendant quelques kilomètres, j’avais vu l’état de la voie ferrée, j’avais vu les habitations autour, les usines, les entreprises, les centres commerciaux. J’avais la difficulté géographique avec la lagune. J’avais les terrains, j’avais vu l’ambition du projet 37 km à tracer. J’avais dédit que, c’est totalement impossible, mais finalement, impossible n’est pas ivoirien. Vous avez réussi en un temps record à effectuer tous les travaux juridiques, tous les financiers nécessaires avec le soutien de la France, bien attendu, tous les travaux technologiques très complexes pour mener à bien ce projet qui va illustrer une nouvelle fois la place centrale de la capitale de Côte d’Ivoire, Abidjan dans cette région d’Afrique. Vous allez vous doter d’un des moyens de transport les plus efficaces, les plus sûrs, les plus rapides et les moins polluants qui puissent exister », a-t-il mentionné.

Bruno Le Maire a demandé aux autorités ivoiriennes de ne pas faire fi des critiques des uns et des autres en ce qui concerne le projet de Métro.

«J’entends les critiques mais depuis près de 20 ans maintenant, je fais la politique, je sais que ne sont critiqués que ceux qui font quelque chose. Il y a quand on ne fait pas de se prémunir contre toute critique. Mais je suis certain que ce qui balayera les quelques critiques, c’est l’immense succès populaire de cette infrastructure et c’est vraiment ce que souhaite au Métro d’Abidjan, un immense succès populaire que toutes les habitantes et tous les habitants d’Abidjan puissent voir à quel point cette grande réalisation et cette grande ambition du Président de la République puisse voir le jour », a réitéré, Bruno Le Maire.

Selon lui, son pays va améliorer la vie quotidienne des habitants et nous allons améliorer l’environnement des habitants avec cette infrastructure. C’est pourquoi, il souhaite que cette infrastructure bénéficie aux entreprises ivoiriennes, au savoir faire ivoirien et aux salariés ivoiriens.

«C’est une demande de Patrick Achi et cette demande nous y répondrons. Il faut engager dès maintenant, la formation des techniciens, des agents de maintenance, des salariés qui vont assurer pour des années à venir le bon fonctionnement de cette infrastructure. Il faut que cela soit créateur de confort mais aussi créateur de richesse pour le peuple ivoirien, c’est l’un des enjeux de ce projet. Cette infrastructure est un lien entre la nation ivoirienne et la nation française, entre le peuple ivoirien et le peuple français », a conclu, le ministre français.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here