Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a procédé le vendredi 1er août 2025, au lancement officiel du projet intitulé « Appui à la mise en œuvre de la feuille de route pour la transition vers l’économie bleue et sa contribution à la sécurité alimentaire et au développement économique du pays », lors d’un atelier d’échanges réunissant l’ensemble des parties prenantes.
Représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, le directeur de cabinet Assoumany Gouromenan a précisé que ce programme vise à accélérer la transition vers une économie bleue durable en Côte d’Ivoire, à travers la protection des écosystèmes marins et côtiers, tout en stimulant l’inclusion économique par l’innovation et des initiatives respectueuses de l’environnement.
Il a souligné que la feuille de route, élaborée et adoptée de manière concertée avec les parties prenantes nationales, a pour objectif de transformer durablement le rapport aux ressources aquatiques, en instaurant une gestion inclusive, intégrée et durable des espaces marins, côtiers, fluviaux et lacustres.
Selon M. Assoumany, cette feuille de route ambitionne de faire des systèmes alimentaires aquatiques durables et résilients l’un des piliers fondamentaux de la croissance économique du pays. Ce, tout en veillant à la préservation des écosystèmes naturels et à la création d’emplois durables au profit des communautés locales.
Il a invité les parties prenantes à faire de cet atelier un espace d’échanges et d’engagements concrets, exprimant le souhait qu’il aboutisse à une appropriation pleine du projet et à l’élaboration d’un plan de communication garantissant une mise en œuvre harmonieuse de la stratégie d’économie bleue en Côte d’Ivoire.
La coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Hélène N’Garnin-Ganga, a salué l’initiative, en indiquant que ce projet ouvre notamment la voie à la création de nouveaux « métiers bleus » au bénéfice des jeunes et des femmes, au développement de filières durables telles que la pêche artisanale, l’aquaculture ou le tourisme, ainsi qu’à la valorisation de l’innovation locale au service de la résilience des territoires.
Elle a appelé les partenaires techniques, financiers et les agences onusiennes à une coordination stratégique renforcée, afin de bâtir une action concertée, alignée sur les priorités nationales et porteuse d’impacts tangibles pour les populations.
« Faisons ensemble de l’économie bleue non seulement un pilier du développement ivoirien, mais aussi un modèle de transition inclusive, verte et résiliente », a-t-elle insisté.
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