
Stéphanas Assocle
Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’Afrique est le principal foyer de production mondiale de noix de cajou. Sur le continent, les principaux fournisseurs comme la Côte d’Ivoire, la Tanzanie ou encore le Nigeria exportent encore une grande partie de leur récolte de la matière première sous forme brute.
L’Alliance africaine du cajou (ACA) a sollicité le Conseil international consultatif du cajou (CICC) pour la création d’un fonds africain qui sera consacré au développement de la transformation d’anacarde.
La requête a été formulée par Otunba Tola Faseru, président de l’ACA au cours de la 17ème édition de la Conférence annuelle du cajou, qui s’est tenue du 18 au 21 septembre dernier à Dakar au Sénégal.
D’après le responsable, cette nouvelle entité devrait aider à mettre sur pied et développer un système dans lequel les noix de cajou brutes seront transformées en Afrique au lieu d’être expédiées en Inde et au Vietnam, respectivement 1er et 2ème importateurs mondiaux de la matière première.
« Avec la création du fonds, des banques telles que la BAD et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) seraient prêtes à fournir un financement qui révolutionnera l’industrie de la transformation du cajou en Afrique », ajoute M. Faseru.
Sur le continent, la sous-région ouest-africaine portée par des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana, est le principal foyer de l’offre avec une récolte de plus de 1,6 million de tonnes par an. La Côte d’Ivoire, locomotive de la filière et troisième acteur mondial de poids sur le segment de la transformation de la noix de cajou derrière le Vietnam et l’Inde exporte encore près de 80 % de sa récolte de la noix sous forme brute.
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